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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 21:13

Diapositive2

 

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Des triptyques pour virer la pub qui envahit le blog...

J'ai à nouveau internet, i'll be back!

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 22:32

 

Comment c’est possible d’avoir encore des boutons sur la gueule à chaque veille de ménorrhée et d’avoir déjà la peau lâche ?

 

Ça me trottait depuis quelques semaines et hier je l’ai fais, j’ai acheté ma première crème antirides. Je repoussais l’échéance, persuadée qu’une fois tartinés ces actifs antivieillissement cutané on ne pouvait plus revenir en arrière. Le corps est fourbe, je le sais ! Le corps est un ennemi juré qui imprime sur ta face le temps qui passe alors que tu restes persuadé toute ta vie d’avoir encore 20 ans. Et donc forcément, le corps qui flaire le concentré multi-actif option ravalement de façade se dit : « Ça y est ! La vieille s’y met ! Je vais pouvoir accélérer le processus (gniark gniark gniark) »

Fourbe, je te dis.

 

À 27 ans bientôt périmés j’ai donc décidé que je ne pouvais plus me contenter des petites crèmes hydratantes de grande surface ; alors pleine de courage, j’ai filé incognito à la pharmacie, pendant les heures creuses, à l’assaut du produit miracle.

Le temps pour une petite jeunette et sa copine de demander un test de grossesse (« c’est pas gratuit pour les mineures ? ») (Ô soulagement immense de ne pas avoir de fille) et la préparatrice s’occupe de mon cas, en commençant gentiment par me dire que j’ai déjà deux ans de retard (voilà, c’est foutu).

J’hésite entre deux ; elle dégaine un échantillon de celui pour les rides au coin des yeux, et j’ai juste envie de pleurer quand je renifle ce parfum si caractéristique qui t’infiltre le naseau quand tu marches derrière une vieille jeune qui pue l’huile essentielle d’arbre mort depuis cent ans. Elle n’a pas d’échantillon pour mon second choix, mais de toute façon ça ne peut pas être pire, et puis les indications sur la boîte « signes de l’âge, du stress, de la fatigue » me forcent à la résignation. C’est bon je prends…

 

De retour, je me penche sur l’emballage.

« Crème de lumière lissante » tout un programme.

Le Kombucha (c’est quoi ça ? Un autre arbre centenaire ?) fait des miracles, lisse et déternit, sous mes doigts bientôt je sentirai douceur et rebondi…

Je sais pas mais quand je regarde le petit cul pulpeux de mes fils, je me dis qu’une greffe de peau, c’est peut-être encore ce qu’il y aurait de mieux. Je t’en donnerais du rebondi…

 

Cela dit, je critique, mais celle-là sent bon, et même si j’ai l’air d’un panda occidental avec mes petites noisettes de crème sur le front et les joues, je kiffe bien le petit étalage qui suit.

 

Et puis, pour l’anecdote –et ça n’a pas manqué une seule fois– à chacun de mes stages on m’a donné moins que mon âge. Une autre élève est même allée jusqu’à me rajeunir de 9 ans. Je dis que j’ai deux enfants et dans tout le service je deviens la curiosité, « hey tu savais qu’Anne-Claire a des enfants ?? Elle a 27 ans en fait ! »

Mais étrangement, je suis plutôt vexée par ce genre de remarques. Je sais que ce n’est pas grâce à un patrimoine génétique hors du commun qu’on me fait souvent la réflexion mais bien parce qu’en vérité, souvent, j’ai vraiment 20 ans d’âge mental. C’est le prix à payer pour une naïveté excessive.

Alors je ne sais pas si c’est les rides que je scrute dans la glace en serrant les dents ou si c’est juste un je m’en foutisme nouveau, mais quand on me dit que je fais plus jeune, je réponds « oui, je sais » (et je t’emmerde) (mais avec candeur).

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 08:36

Un caractère de merde, que compensent des bras tendus et des sourires plein ses grosses joues.

Antoine, petit gabarit mais bourrin à ses heures, deux ans qu’il a trouvé sa place dans notre famille, et qui ne cesse de la revendiquer.

Mon bambino aux milles facettes, que je connais par cœur et encore si peu.

Petit garçonnet facétieux je te boufferais d’amour.

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P.S : la photo… la photo… (soupire) Ben c’est Antoine, quoi.

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 14:08

Pour oublier que je suis boudinée sous trois couches de pulls informes.

Pour oublier donc que ça caille sa race.

Pour oublier les petits polyhandicapés de mon stage, et le livre de Jean-Louis Fournier qui me fait rire autant qu’il me donne envie de pleurer.

Et parce que c’est mon anniversaire, je m’offre une petite pause légère. Je me voile la face. Je me laisse croire que cette nuit je n’ai pas rêvé que je mouchais Antoine, mais bien que j’étais en plein shooting avec Ian, et qu’on se retrouvait après dans sa garçonnière un peu rustique, juste lui et moi, juste pour souffler mes bougies…

 ok

(Merci à mon brun de l’aide pour les photos. C’est fait à l’arrache, j'avais bien d'autres projets pour cet article, je suis déçue, mais voyez-vous, je manque de temps ! ...)

 

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 21:54

 

J’aime…

Les heures du crépuscule à minuit

Les deux syllabes du mot « encore »

La solitude, souvent

Le charme discret

La pudeur

Le livre qu’elle ne manquera pas de publier un jour

Regarder les gens

Le bruit des feuilles dans les arbres. Le silence autour

Les cheveux en bataille

L’évidence des sous-entendus

Le vent qui annonce l’orage, l’été

L’odeur du bébé quand il sort de la sieste

Ne pas le faire mais savoir que c’est possible

                La rêverie inféconde mais nécessaire

Les certitudes rassurantes

L’attractivité magnétique du vide

                Ce qu’il y a entre l’idée que l’on se fait, et ce qui est

                               Ce qui n’appartient qu’à moi

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 13:33

 

Ça y est, les soldes sont finis. (Enfin je crois ?)

Les trois petits chiffres sur mon compte en banque m’ont vraiment aidée à rester raisonnable.

Deux pulls, et une chemise.

Oui, c’est pas folichon, on est d’accord. Surtout quand on sait que je suis partie faire les magasins en me disant « allez, on va féminiser tout ça ! »

Mais j’y peux rien, je ne suis juste pas douée pour ça. Je n’ai pas de style, je n’y connais rien, et le dépareillé ne me saute pas toujours aux yeux.

Pour ne rien arranger, j’ai appris récemment que je suis un V. Oui, c’est ma morphologie. J’ai les épaules plus larges que les hanches, et dans le milieu de la mode, il paraît qu’on désigne mon physique par un V.

Vanessa Paradis elle est V, aussi, mais c’est drôle, on dirait –c’est juste une impression, comme ça– que ça lui va vachement mieux qu’à moi…  

Les sportives, et tout particulièrement les nageuses, elles sont en V. Et ça par contre, on me l’a toujours dis : « t’as un dos de nageuse » … Ouais, j’adore. C’est le genre de réflexions qui t’aide trop, dans ta recherche de féminité.

Donc cette carrure bien masculine, c’est une plaie pour moi qui ne sait pas jouer avec les volumes, avec les formes et les couleurs, pour donner comme des illusions d’optique que je suis H et non pas V (si vous êtes un peu logique, vous avez compris que H, c’est les hanches et les épaules de même largeur. C’est harmonieux, le H)

Alors quand je m’achète des fringues, je prends des trucs que j’aime, mais qui souvent ne sont pas adaptés à ma morphologie. Sur moi, au mieux ça ne ressemble à rien, au pire, on me confond avec un travelo.

En fait, je suis influencée par tout ce que je vois sur les pubs, sur les mannequins, sur tout ce qui affiche des vêtements, mais qui n’a l’air de montrer que des trucs qui ne peuvent pas être porté par un V.

Pour couronner le tout, j’aime les marcels et les pantalons à pinces, les trucs qu’on a un peu piqué aux hommes. Mais bon, le style androgyne, je ne suis pas taillée pour.

Et donc pour en revenir à mes achats et mes envies de féminité, cette petite sortie en ville s’est surtout soldée par un échec cuisant. Encore une fois, j’ai été nulle.

Dans le premier magasin, je suis passée par la case cabine d’essayage, bien sur. J’avais repéré plein de trucs. Je déteste les cabines sans miroir, t’es obligé de sortir et des regards inconnus jugent de ton absence totale de look. Ce jour là, j’étais particulièrement mal inspirée. Preuve que la bonne volonté ne suffit malheureusement pas. Je sors de la cabine une première fois, avec un tee shirt sympa, beige uni, avec un imprimé floral sur tout le revers, qui se voit légèrement, par transparence (et qui  est censé faire toute l’originalité du tee shirt). La vendeuse qui passait à ce moment là, en un coup d’œil, se jette sur moi : « mais vous l’avez mis à l’envers !! » Elle regarde et voit que l’étiquette est bien à l’intérieur. Elle est tellement sceptique, que je fais le deuil de ce tee shirt qui me plaisait quand même bien. C’est bon, si c’est pour que tout le monde me fasse la même remarque, je le repose… Je ressors ensuite avec un pull, et cette fois, c’est la stagiaire qui passe le balais à côté de moi et qui me jauge dans le miroir. Ce que je porte ressemble à s’y méprendre à la serpillère tricotée par Thérèse, dans Le père-noël est une ordure. Je dis à la stagiaire, qui reste accoudée à son balai : « ça ne ressemble à rien » ce qu’elle confirme avec emphase. Là, normalement, n’importe quelle nana qui se prend 2 remballes coup sur coup (même si j’ai bien cherché la deuxième) se barre directos du magasin, et jure sur sa plus belle paire de talons hauts qu’elle ne mettra plus jamais les pieds dans ce magasin. Moi, j’ai payé mes deux pulls, et je suis partie en disant merci.

Il ne faut donc pas s’étonner que dans le second magasin, encore pleine d’amertume envers moi-même j’ai craqué pour une chemise ; et encore pire, une chemise d’homme. Enfin une imitation. C’est une chemise pour femme, qui reprend le style de la chemise d’homme. Bref, c’est un truc long, qui camoufle bien, et que je pourrais porter un peu n’importe quand. Mais surtout jamais en fait, parce que je crois que je n’oserais pas.

Ou alors seulement avec le petit bouc et la moustache.

 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 07:44

 Il aura les yeux verts. Comme moi !

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C’est évident, non ?

 

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 21:49

 

Les vacances, c’est fini…

C’était trop bien, c’était trop court !

Périple de plus ou moins 1856 kilomètres aller/retour –en train avec Antoine– ce n’était pas une sinécure.

 

ARTICLES 4157'

 

Tout ça pour trouver l’effervescence et la chaleur à Toulouse ; et une rencontre le sable entre les doigts de pieds à Bayonne (Biarritz, Anglet, et Hossegor)

Dans les deux cas une amie, beaucoup de blabla, des vrais moments de bonheur.

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Les vacances c’est fini, déjà je m’ennuie !

  

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 Crédits photo Emilie, tous droits réservés.

 

 

Et sinon, on commence à se faire chier ici, non ? Des solutions ? Dans les commentaires, merci !

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 15:55

 

Le soleil est reviendu et le mec qui tient la papeterie sous ma fenêtre fait des papouilles à sa perruche verte. D’ici, il me paraît évident qu’il lui apprend à parler. Moi, je déchiffre un morceau de piano tout con, genre il y a quatre notes dessus, mais c’est tout en clé de fa, et j’ai toujours été nulle en clé de fa. Peut-être que quand il fera meilleur et que je laisserai les vitres ouvertes, on se répondra, elle et moi. On pourrait même monter un duo comique, je vois déjà le truc.

Et sinon, à part épier ce type qui s’est scandalisé la seule fois où je suis venue chez lui, parce que j’ai osé remettre en cause son statut de libraire; qu’est-ce que je fais d’autre ? Rien que je ne puisse encore vous montrer. A l’allure où je vais, il risque d’y avoir encore beaucoup de rien dans les semaines qui viennent (non ! ne partez pas !)

C’est pas de ma faute, je m’amuse tellement entre cache-cache et courses poursuites que je n’ai plus une minute pour faire mon travail. Pourtant, la liste de mes devoirs est longue ! J’ai un projet de vidéo à réaliser, je vous dois une histoire d’A., j’ai donc du piano à pratiquer, des recettes à tester, un bouquin à lire, des kilos à perdre, des photos à trier… Bref, largement de quoi occuper tout le temps que je n’ai plus !

J’ai quand même pu commencer hier, avec les photos.

 Aaaah c’est attendrissant ces petits bébés, sur l’ordinateur, quand ils ne sont pas flous ou mal cadrés, on aurait envie d’en faire plein. Même quand ils font la grimace. (Mais mon utérus est à la retraite. Si si, déjà !)

Je n’avais que ça à faire, alors j’ai yield to temptation* et  joué à chercher les ressemblances entre Arthur et Antoine. Parce que ce n’est pas possible qu’Antoine ne ressemble qu’à son père !

*« the only way to get rid of temptation is to yield to it » Oscar Wild. [le seul moyen de se débarrasser d’une tentation est d’y céder]

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Ben en fait, ils sont quand même très très différents. Et ça tombe bien, je me serais emmerdée, avec des copies conformes.

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Mais en prenant un peu de recul, sur une vue d’ensemble, donc, il y a bien un petit quelque chose…

Jérôme reste le seul gaucher de la famille !

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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 13:56

Parmi les activités épanouissantes à faire avec un tout petit enfant, on compte le bain. Tâche qui revient assez quotidiennement au début, quand le nourrisson est tout neuf et qu’on le considère comme la huitième merveille du monde. C’est en fait surtout que les mois qui suivent sa naissance, le petit fait des cacas tellement monstrueux qu’en général une couche n’y suffit pas, et qu’il s’en met plein le dos et les jambes. Le bain à cet âge, c’est une question de confort, donc. De nécessité aussi, oui. Et puis le temps passe, et bien qu’il chie toujours dans sa couche, on se lasse. Maman a déjà passé la journée avec lui, et papa n’a pas franchement envie d’aller suer dans la salle de bain surchauffée pour ramasser tous les jouets qu’immanquablement l’enfant jette par-dessus bord.

Jeudi en revenant de la crèche, Arthur puait la collectivité. Après une tentative vaine à vouloir le coucher pour une sieste de fin d’après-midi, on est allé préparer le bain. Je venais de vivre cinq heures oisives, j’étais toute disposée à passer un bon moment de détente avec lui, assise sur les toilettes jambes croisées avec un bon bouquin, en attendant que l’eau soit froide et qu’il frôle l’hypothermie. (Si on ne fait pas des expériences à son âge, alors quand ?)

Et en parlant d’expériences…

Je ne me suis pas absentée une minute. Juste le temps d’aller lui chercher un body ; qu’en revenant, Arthur avait la main sous les fesses. A peine lui avais-je sortis une petite réflexion (« mais te mets pas les doigts dans le cul ! » Je suis une vraie charretière, parfois) que mon regard se posait sur les 2 gros objets flottants identifiés. Et les bateaux en plastique étaient déjà tous hors de l’eau à ce moment là…

Je savais qu’au lieu de demander à l’auxiliaire de puériculture si Arthur n’avait pas déjà dit ses premiers mots j’aurais du être plus pragmatique pour savoir « et il a fait caca ? » Si j’avais su que non, jamais je l’aurais mis dans un bain décontractant à 37°.

Dans les situations d’urgence, je suis nulle. Faut dire qu’Arthur ne m’a pas aidé. Alors que je répétais comme une hystérique « caca, Arthur ! Il faut dire caca ! » en l’enroulant dans la serviette, il en profitait pour remettre ça. Ni une ni deux je le pose encore tout ruisselant sur son pot en lui expliquant qu’il faut pousser. Il a l’air tout gêné d’être assis là, sans comprendre ce que j’attends de lui. Je le trouve attendrissant. Jusqu’à ce que je réalise qu’il est assis trop sur le côté du siège, et qu’on n’a rien fait de plus qu’étaler sur ses petites fesses ce qu’il avait commencé.

Au bord du désespoir, je suis à deux doigts de choper le premier tee shirt qui vient pour essuyer tout ça lorsque je trouve des lingettes laissées dans le coin par erreur.

Arthur est enfin sec, je le fais patienter cinq secondes, le temps qu’il m’a fallu pour enfiler des gants, bloquer ma respiration et récupérer les deux choses molles pour les jeter dans le chiotte.

Depuis cet épisode, j’ai revu mes objectifs à la baisse, et je me dis que si Arthur dit caca avant papa, je serais la plus heureuse des mères.

diablotin

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