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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 17:03


Voilà véritablement ce que c'est...



...que d'avoir...



...un Polichinelle dans le tiroir.



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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 17:08

D’abord, je suis abonnée au mensuel Muze, dont le slogan est « culture/allure/littérature »

On ne peut pas dire que ce magazine soit très consciencieux, mais il se laisse bien lire, alors passons.

Non, ne passons pas. Au départ il n’y a dans cet article qu’une anecdote, mais c’est moi l’administratrice (l’auteure, ce serait presque moins pompeux ici…), alors je fais ce que je veux.

Pas très consciencieux, c’est sur. Voilà donc la liste des griefs:

Fin avril, je reçois le numéro du mois de mai, accompagné d’un courrier annonçant que de 12 numéros par an, on passe à 10. Celui de mai fera aussi pour juin, pareil pour décembre et janvier. Naturellement puisqu’on paie l’année d’abonnement à l’avance, on aura 2 numéros gratuits l’année prochaine. Tout ça sans aucune explication. Ce serait pas pour des vacances en plus, des fois?

Mon amoureux envoie un texte empreint d’espièglerie, avec l’assurance par la journaliste d’être publié dans la rubrique courrier (après confirmation de Jérôme du second degré de ses vers). Les numéros de Muze s’empilent sur la table basse, avec une rubrique courrier toujours aussi insipide que bien-pensante. Preuve s’il en faut du niveau zéro de prise de risque (et encore, c’est un bien grand mot) des journalistes aujourd’hui.

Dernier reproche en date, qui nous amène, at last, à l’anecdote qui me pousse à écrire cet après-midi (et qui va surement tomber à plat après tant d’égarements): tu peux te gratter pour avoir un avantage à être abonné. Les hors série ne sont pas compris dans l’abonnement.

Alors mes 4,90 en poche, je vais au petit commerce près de chez moi qui affiche dans cet ordre (c’est important pour la suite) en grosses lettres sur sa vitrine ternie « librairie tabac presse ».

Je suis par nature une grosse flemme, dotée, pour ne rien arranger, d’un piètre sens de l’observation.

Je crois que je préfère encore chercher une aiguille dans du foin qu’un magazine entre la presse people, les Jeune & Jolie, les Marie-Claire (moins jeune et moins jolie?), le tunning, les poitrines indécentes (non, ceux-ci y sont tout en haut, je regarde même pas) et autre papier glacé alléchant. Tout ça pour dire que très (très) vite, je m’adresse à l’homme derrière la caisse enregistreuse.

Je passe en style direct, plus percutant que toutes mes circonvolutions (qu’est-ce que ce mot peu approprié vient faire là, je ne sais pas, mais il est poétique, c’est Jérôme qui l’a dit, alors voilà, je le laisse). Ouvrez les guillemets:

— Je cherche le hors série du magazine Muze.

— (silence).(regard plein de vide).(hésitation).(regard qui avoue qu’il ne sait pas, mais qui ne veut pas l’admettre). Muze…vous pouvez m’en dire un peu plus?

— C’est un magazine de culture…de littérature…

— …Ah…de littérature…non je n’aurai rien en littérature; désolé.

— Non, c’est moi qui suis désolée. Sur la devanture il est écrit librairie, alors bêtement, j’ai pensé que la littérature…on en trouverait un peu chez vous…

Ça, c’est-ce que j’aurais pu répondre, si je mettais pas 4 heures à réaliser les absurdités qui me font face, parfois. Trop souvent. Au lieu de ça, je me suis contentée d’un banal et poli « c’est pas grave » teinté de déception. Et je suis repartie, froissant le billet de 10 dans mon poing.

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22 juin 2008 7 22 /06 /juin /2008 15:29

Accablée par le soleil, éblouie par un rhume de cerveau, j’étais faible et j’ai dis « oui chéri achetons la wii ».

Voilà ce que c’est que d’être privilégié. Avoir de la thune au point de pouvoir se payer du superflu.

Enfin peut-être qu’il y a deux sortes de privilégiés. Le commun des mortels, qui s’offrent la wii, et les très riches, qui pour se détendre, peuvent se permettre un piano à queue, dans leur maison isolée à la campagne, pour pas déranger de voisins.

Mais qu’est-ce qu’on a à faire de ça ?

Donc depuis deux jours, rangé le bébé, vive la wii.

Faut bien admettre qu’on se laisse facilement prendre au jeu. Tennis, bowling, baseball, golf, boxe ; de quoi faire grimper la température  dans le salon, même à onze heures du soir.

Arthur, depuis son transat, est intrigué deux minutes et se demande quelle mouche a piqué ses parents pour qu’ils s’agitent comme ça face à un écran de télé. Puis il s’en retourne aux choses sérieuses, au vrai bonheur de la vie : son pouce. Bien plus intéressant.

Moi, j’assume encore pas tout à fait. J’ai tellement été contre l’idée d’acheter ce jeu au début ; alors maintenant qu’il est dans le salon, je suis un peu gênée. Je suis une privilégiée, mais pas décomplexée. Du mal à assumer mes paradoxes. Et puis mon frère, qui me dit d’aller courir…peut pô. Trop gros lolos…

Non, le fond du problème, c’est pas l’absurdité de faire du sport dans son salon. Après tout, c’est pas pire que de s’abrutir en s’usant les pouces sur la manette. Au moins, la wii est conviviale. Non, ce qu’il y a c’est que fatalement, quand tu joues, ben tu fais pas autre chose. Tu réfléchis pas. Pas que je réfléchisse des masses lorsque la télé est éteinte, mais déjà que je fais pas grand-chose de mes journées…

Et puis après je perds encore deux heures à écrire un article de merde sur le sujet…Non j’te jure…pas simple, la wie.

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 21:51

 

On avait rendez-vous, avec notre petit pirate, chez le pédiatre.

Après 12 demi-tours et 3 marches arrière on trouve ce foutu numéro 11 de l’avenue Rousset. Selon les pages jaunes, il n’y a que 2 pédiatres dans notre ville pour 38000 âmes, et elles sont à la même adresse…

La secrétaire nous fait patienter un instant en salle d’attente avant de nous emmener dans la pièce à côté pour mesurer et peser le bébé. C’est là qu’on s’est dit qu’on a la guigne avec le corps médical (sauf avec ma mère). Non mais c’est vrai, depuis quand les secrétaires effectuent une partie du travail du médecin ? Il faut pas être hautement qualifié pour lire le chiffre qu’indique une balance, ni pour mesurer un enfant, mais là n’est pas le problème. J’aimerais comprendre ce qui se cache derrière cette façon de procéder. Notre pédiatre est au rendement, plus les rendez-vous s’enchaînent, plus elle récolte d’argent ?... Quoi qu’il en soit, elle n’hésite pas à saborder ses entrevues. Je me demande si sa secrétaire a été augmentée, ou si elle travail plus pour gagner pareil ?

Enfin, longues études ou pas, 3 centimètres séparent la mesure prise par la secrétaire de celle que l’on prendra juste après, une fois seuls dans la pièce. D’après elle, Arthur fait 55 cm. Il en faisait 53 à la naissance, il y a un mois. Et il pèse aujourd’hui 4,780 kilos. Il aurait prit 800 grammes pour 2 cm ?! Avec nous Arthur est plus détendu, les jambes moins crispées, il atteint les 58 cm.

Bref.

La pédiatre, qui porte la définition du mot blasé sur son visage, nous reçoit. Après quelques rapides, et semble t-il aléatoires, questions d’usage, on installe bébé sur la table d’examen. Bébé qui visiblement –ou plutôt auditivement, excusez le néologisme– n’apprécie pas tellement d’être là ; bébé qui serait bien plus content suspendu à un bout de sein…Bébé qui chante si fort qu’on entend plus la pédiatre qui ne fait pas d’efforts. Et nous, en bons parents débutants, on est venu sans couche de rechange, et Arthur qui a fait un beau cadeau pour le docteur…Mais tout va bien, elle dégaine lingettes et couche propre.

Toujours fâché tout rouge, c’est pas sans peine qu’avec son stétho elle vérifie que son cœur bat bien. Parce qu’on en doutait. Perso, suis assez septique, je sais pas comment elle a pu entendre le moindre battement, avec le boucan qu’il faisait, l’asticot. Mais bon, j’ai qu’un pauvre bac+2 (obtenu en 4 ans, en plus), je suis totalement étrangère au fonctionnement d’un stéthoscope.

Puis elle regarde le nombril, qui n’est pas cicatrisé. Après qu’elle te dit qu’il faut utiliser de la biseptine et pas de l’éosine comme on te l’a prescrit à la maternité, tu as envie de t’insurger, d’en prendre un pour cogner sur l’autre, de soupirer « bordel, mais vous pouvez pas accorder vos violons ? », de pleurer, ou de rire nerveusement, les épaules chargées de secousses.

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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 23:52

10h15, rendez-vous chez le médecin. Je me pointe, un peu en avance. Salle d’attente typique. Un homme, une femme vieillissante, un papy, un trentenaire, une mère, son bébé, le benjamin et son frère aîné, l’ado devenu autiste dès lors qu’il joue avec son mobile (putain mais avec les téléphones sophistiqués comme on les fabrique maintenant, y peux pas se débrouiller pour nous épargner ces petits « bip » qui sonnent chaque fois qu’il tape une touche ? Y’en a qui essaient de lire, ici).

10h25, mon médecin passe la tête à la porte de la salle d’attente, grande ouverte.

« Madame Vernay ? »

Je referme mon livre, esquisse un petit « oui » et vais pour me lever. Mais dans le même temps la presque vieille talonne MON médecin, qui repart déjà. J’entends la porte de son cabinet se refermer, je n’ai pas eu le temps de bouger, je suis encore en suspension. Alors ça, c’est la meilleure ! Le trentenaire me regarde, un timide sourire compatissant au bord des lèvres. Heureusement que je suis pleine d’assurance en moi, sinon, me serais ratatinée sur mon fauteuil, la tête dans les épaules, cachée derrière mon bouquin. Menteuse ! De l’assurance ? Ben voyons. J’ai surtout fais un peu de théâtre oui. Assez pour arriver tout juste à jouer la comédie. Je feinte l’assurance, la maîtrise de moi-même. En réalité, je suis plutôt entrain de me demander si j’ai pas tout bêtement été victime d’une hallucination auditive. J’ai cru qu’elle avait prononcé mon nom, c’est tout. Non, non, non et non. Je suis pas non plus complètement folle. C’est bien mon nom qu’elle a dit. C’est l’autre qui est sourde. Je relis quand même deux fois la même page en pensant à ce que je dirais au médecin, si la prochaine fois qu’elle passe la tête elle appelle le numéro suivant. Excusez-moi mais je crois que la dame avant moi a prit ma place. Excellent ça. Percutant.

Bon, qu’est-ce que je viens de lire, là ?

10h55, toujours pas revenue, la doc. Scénario catastrophe : et si j’étais sa dernière patiente de la matinée et qu’elle était déjà partie, pour ne revenir qu’à 14 heures ? Oh non ! Pourquoi moi ?! Et puis ce lieu de rendez-vous est vraiment mal foutu ! Pas de secrétaire, une salle d’attente au fin fond du couloir…J’entends d’autres femmes qui patientent, vers l’entrée. Je vais les voir, pour que quelqu’un confirme ou infirme enfin ma crainte. Est-ce que l’une d’entre vous à rendez-vous avec madame B. ? Oui, ouf !

Justement, comme si elle m’avait entendue, elle sort accompagnée d’un patient (tiens, c’est plus l’usurpatrice ; mais d’où il sort, ce patient là ? Bien fais de me lever, moi…). Elle va dans la salle d’attente et appelle quelqu’un qui n’est toujours pas moi. Cette fois, je m’impose. Et le rendez-vous de 10h15 alors ? Oui c’est ça, c’était il y a une heure. Oui oui, je suis madame Vernay et j’attends encore. Miracle, j’entre dans son bureau, et tout devient limpide. C’est mon homonyme qu’elle a reçu à ma place ! Véridique ! Franchement, y’avait une chance sur combien pour que dans la même ville, le même jour à la même heure on se retrouve au même endroit ?! Sauf que la p’tite dame, elle avait pas rendez-vous ! C’est là que j’ai pas très bien compris, du reste : est-ce qu’elle a appelé juste avant de venir, où est-ce qu’elle s’est levée sans surprise à l’appel de son nom alors que le médecin n’était pas censé savoir qu’elle était là ? (Vous avez rien compris non plus ? Pas grave). « Je me disais aussi qu’il y avait quelque chose d’étrange. Je me souvenais d’une voix jeune, quand vous m’avez téléphoné hier pour prendre rendez-vous. » …Enfin…c’est pas comme si j’avais en ce moment beaucoup d’autres choses à faire de mes journées que de passer du bon temps dans une salle d’attente.

Le comble c’est que tout ça, c’était juste pour lui faire remplir le papier attestant qu’elle acceptait d’être mon médecin traitant…Oui, oh, ça va, hein. La maternité veut que j’ai un médecin traitant, pour des histoires obscures de remboursement. Je suis pas complètement maso, non plus.

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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 19:15
« La bêtise…Ha la bêtise c’est terrible. C’est…c’est la mauvaise fée du monde. C’est la sorcière du monde. (…) La bêtise, c’est un type qui vit et qui se dit « ça me suffit » »


                                                                                                                Jacques Brel

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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 12:51

Je m’suis envoyée en l’air, j’me suis éclatée par terre. Le cul dans la boue, les mains pleines de terre ; l’amour-propre tout sale dans le fond de mes chaussettes. Je défierai plus jamais la gravité, et puis j’apprendrai à être moins fière. Où alors, fuck l’environnement, je pourrais devenir maçon et recouvrir de béton ce stupide petit lopin de terre molle, dont personne ne s’occupe à la sortie de notre immeuble, pour que plus jamais je n’aie à faire le clown, les matins pluvieux.

Heureusement, Arthur bouge toujours.

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21 décembre 2007 5 21 /12 /décembre /2007 22:53

 

C'est arrivé aujourd'hui:


Début de soirée, au rayon livre où je travaille encore pour 15 jours.

Une femme, de plus de 50 ans m'aborde :

« Bonjour, je cherche Le journal d'Anne Franck; je ne me rapelle plus qui l'a écrit?

- (moi, déstabilisée, puis comprenant que c'est sérieux) euh...Anne Franck… »


Et puis j'ai retrouvé le sourire.

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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 11:28


Un petit message de bienvenue à tous les nouveaux visiteurs.

Je ne sais pas encore trop ce que je vais faire de ce blog. Je suis pas une grande fan de l'informatique et ça sera surement assez basique. Mais sait-on jamais, des fois que je parvienne à publier quelques articles susceptibles d'intéresser…

Anne-Claire

 

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