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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 13:33

J’avais déjà vu ça sur d’autres blogs, alors il n’y a dans ma démarche rien, mais alors rien d’original. En même temps, si j’avais des idées en ce moment, je vous assure que ça se verrait sur ce blog.

Donc je me vautre dans la facilité, avec un certain plaisir quand même, car s’il va vous passer à 3000 au dessus de la tête, moi cet article va m’amuser 5 minutes. C’est toujours mieux que de mimer le loup qui veut manger la cocotte pour la 89e fois de la journée.

Il y a un onglet, dans les plateformes qui hébergent les blogs des gens qui en font un, qui permet de consulter les statistiques d’audience de son blog. Lire les diagrammes et autres camemberts, surtout en donnant du sens aux légendes qui vont avec, ça n’a jamais été mon truc. Beaucoup  voient, face à un graphique, un schéma simple à comprendre, illustrant un propos souvent un peu plus complexe. Moi, je ne trouve la dedans que la confirmation qu’on cherche à m’embrouiller encore plus. Alors maintenant que je vais plus à l’école, les graphiques ne me font plus ni chaud ni froid, d’autant plus que je n’ai plus à redouter de me taper une tôle au prochain devoir sur table.

Bon et puis tout bêtement, je ne vois pas l’intérêt d’aller étudier des statistiques vu le nombre de visiteurs qui passent me lire (de ce que j’ai pu comprendre, pas plus de 10 personnes par jour, mais encore une fois, je ne suis pas une scientifique en qui on puisse avoir confiance, ce chiffre est donc surement à revoir à la baisse). D’autant plus qu’elles ne disent pas grand-chose de concret, ces stat ; et si j’arrive à savoir à peu près d’où viennent les gens (depuis un autre blog où j’aurais laissé un commentaire, depuis leurs favoris, depuis overblog…) ça ne me dit pas qui ils sont. Donc, je m’en fous mais alors complètement. J’ai plein d’autres endroits où aller perdre mon temps tout en restant aussi abrutie.

Mais ce qui est intéressant par contre, c’est qu’on peut savoir quels sont les mots-clefs qui ont été entré dans Google pour arriver sur mon blog. Et ce qui me rassure, soit dit en passant, c’est que je ne suis pas la seule à taper des phrases entières dans le moteur de recherche au lieu de ne mettre que quelques mots bien choisis.

Alors qu’est-ce qui vient tout de suite après un peu de tout beaucoup de n’importe quoi, ce mois-ci ? Le livre de polycarpe. Franchement Christian, je vais finir par demander un pourcentage sur les ventes de ton livre. Ou alors un petit Sauternes pour le mois d’avril, quand j’aurais une seconde fois bien travaillé sur mon propre projet.

anne claire jolie. C’est pas moi qui le dis, c’est les statistiques. Et c’est encore une preuve que les stat, c’est du grand n’importe quoi, parce que je fais pas tellement dans le narcissisme. Surement un acharné qui a cliqué 15 fois sur « suivant » dans Google après avoir tapé ce mot clé, pour tomber sur la page de mon blog…

Bon, je ne vous fais que les meilleures, parce que je suis assez limitée dans le temps. Et l’orthographe n’est pas de moi, je me contente de recopier, hein, parce que je ne voudrais pas déformer les propos de qui que ce soit.

photos de papas pieds nus sur canapé avec bébé. Oh non ! Un fétichiste.

maman je n’ai rien au dent. Oh, et puis même si tu avais quelque chose, ce sont tes dents de lait, alors c’est pas bien grave. Mais c’est quand même une bonne nouvelle, mon petit.

julien cornier.  Hey mais c’est mon beau-frère ! Jul’ je crois que tu passe par ici parfois; il semblerait que tu ais une admiratrice secrète. Admiratrice, si je peux transmettre un message… où une adresse mail ?...

avoir un gros ventre n’étant pas enceinte. Je crois qu’elle se passe de commentaire, celle-là. Si tu te reconnais toi qui t’es pas regardé et que je ne porte pas dans mon cœur, passe ton chemin, et ne reviens plus jamais chez moi. Ou alors dénonce toi et je t’étouffe avec mon nombril.

j’ai le nez qui coule tout seul dès que je me penche. Bon, mais alors si je pouvais ne pas recevoir tous les freaks de l’humanité sur mon blog, ce serait sympa. Moi je m’en fous de vos petits problèmes de conduit. Et Jérôme n’est presque plus infirmier. Y’a-t-il quelqu’un ici, avec une solution ? Je sais pas moi, essaie de t’accroupir la prochaine fois, au lieu de te pencher. C’est meilleur pour le dos en plus.

papa bise la voisine. Ispice di counnard, va. (il faut le dire tout de suite à ta maman, mon petit)

Voilà voilà, on a (déjà) fait le tour. Forcément avec moins de 10 visiteurs par jour, on ne peut pas avoir trente six mille mots-clefs marrant. Alors si vous avez aimé ce petit article, ben essayez de faire mieux pour le mois prochain :)

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11 juillet 2009 6 11 /07 /juillet /2009 11:52

Parmi les innombrables distinctions (défauts ?...c’est vous qui le dites) qui constituent ma personne, je n’ai pas oublié, dans mon précédent article, de vous dire que je suis parano ; mais également un peu toquée. Masochiste aussi ? Ha ça c’est ma belle-mère qui le pense !

Bref.

Lorsque l’homme fort de la maison part au boulot, vers 21h20, je me retrouve seule pour affronter la nuit et ses dangers. Heureusement que ça n’arrive pas souvent.

Au début, les nuits où Jérôme travaillait, je ne me couchais jamais avant deux ou trois heures du matin, comme pour l’attendre ; ou pour signifier à la nuit qu’elle aille terroriser quelqu’un d’autre, car ici, je n’éteindrais pas la lumière. Humpf.

Maintenant qu’il y a Arthur, il est assez évident que je ne peux plus me permettre ce rythme de vie de jeune désinvolte. Parce qu’à 7h30, le clairon se met en route quoi qu’il arrive.

Je disais donc…parano, tocs, nuit noire…J’y suis.

En plus de mes petits épisodes de délires paranoïaques, j’ai de nombreux tocs. Invisibles pour les non-initiés, et pas tellement contraignants au quotidien, mais quand même. Et parmi ces légers troubles, celui de rallumer 15 fois la lumière du couloir pour vérifier que le verrou est bien engager dans la gâche. J’ai conscience qu’une personne normalement constituée n’effectue qu’une fois ce geste, mais je ne fais confiance ni à mes yeux, ni à la capacité d’analyse de mon cerveau. C’est triste, hein ? Et encore, jusque là, je me retiens d’aller appuyer sur la poignée de porte pour être vraiment sure qu’elle est fermée, car on sait jamais, on pourrait m’entendre, de l’autre côté, faire mon petit manège.

L’hiver, je m’en tiens à cette petite vérification (x15) mais en cette période où la chaleur encourage les odeurs nauséabondes à se développer, et lorsqu’on vit juste au dessus du local à poubelle de l’immeuble, il est impossible de fermer les fenêtres plus de deux heures, sous peine de graves mycoses pulmonaire, à force de respirer cet air toxique.

donc, je vais me coucher en sachant que la fenêtre de la cuisine reste grande ouverte. Je suis parano, mais pas complètement irrationnelle non plus, et je sais bien qu’il est peu probable que quelqu’un s’amuse à entrer, même au rez-de-chaussée, pour venir me trouver dans mon lit et me mettre un couteau sous la gorge (de toute façon je l’entendrais, j’ai mis l’étendage juste sous la fenêtre hahaha bien fait !) Pas de voleur, alors. Mais ! On pourrait envoyer un cocktail molotov, tout brûlerait, je serais obligée d’accomplir un acte héroïque pour sauver mon fils. Et pour sa bonne santé, je vous assure qu’il vaut mieux qu’il n’y ait pas d’incendie si nous ne sommes que tous les deux ; je ne suis pas non plus réputée pour avoir de la suite dans les idées (mais à quoi je sers, en fait ??), à la rigueur, Arthur s’en sortirait mieux tout seul.

Plus probablement, me dis-je, un chat pourrait entrer et se vautrer quelques heures sur le canapé. Ca c’est bon, je peux gérer. En plus je dors comme une masse, il pourrait rameuter toute sa bande de chats errants, j’y verrais que du feu. Les coussinets, ce sera toujours plus discret qu’une paire de basket, peu importe le nombre de coussins d’air sous la semelle.

Je me suis donc couchée tranquille, et sur le matin, j’ai encore fais un rêve bizarre, avec un chat qui avait des oreilles (en forme de coiffe bretonne mais couchée sur les côté) si grandes que je constatais, face à mes parents : « c’est vraiment le chat le plus laid qu’on ai eu. Il est aussi large que long… »

7h30, Jérôme est couché depuis ½ heure peut-être, quand moi je me lève, avec Arthur. Direction le salon, où une odeur d’urine infecte me saisi violement les narines. Vous voyez où je veux en venir…

Le fait est que moi, j’étais encore pas bien réveillée et j’ai d’abord pensé : « ça vaut la peine de laisser la fenêtre ouverte si c’est pour que ça pue quand même. En plus on se les pèle. » Ca, où « putain de local à poubelles de merde, ça puuuue ! » dans le brouillard matinal, je ne sais plus trop. Après j’ai quand même vérifié la couche d’Arthur. Oui, je sais, accuser son gosse, c’est mal…Enfin, au radar, je m’habille, et prépare le biberon. A l’entrée de la cuisine Arthur m’attend. Il passe d’un pied sur l’autre en trépignant, et tend ses mains haut vers moi, ce qui veut dire j’ai un gros trou dans le bide, il vient ce bib ?

Arthur boit son biberon seul comme un grand, mais il faut quand même qu’on l’aide à s’installer sur le canapé avec un coussin bien incliné pour le confort du chef.

C’est la que j’ai vu de mes yeux, sans avoir besoin d’y revenir à quinze fois, la petite flaque jaune malodorante, au pied du canapé. Et même sur le pied du canapé ! Rhôô la saleté j’y crois pas ! Le cœur sur la main, je lui offre un toit, et faut encore qu’il vienne marquer son territoire ! J’ai nettoyé ça au vinaigre, on va voir s’il y revient l’enfoiré !

Reste un mystère, j’ai scruté partout, mais à part deux trois poils ça et là, rien n’indique l’endroit où il s’est posé pour dormir, le salopiaud.

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 15:34

Pourtant, ces deux notions d’infinité et de vide qui composent l’Univers, dans lequel on trouve aussi la Lune, me rendent malade.

Les astronautes me font flipper. L’apesanteur m’angoisse.

Sortir de l’atmosphère, non merci je suis bien sur Terre.

J’aime ce qui a des contours, plus ou moins lointain, mais qui se mesure. L’infini, ça dépasse totalement les contours de mon cerveau, les limites de mon imagination. L’infini c’est trop, c’est mon inconcevable.

Que devient un cosmonaute, s’il est subitement extrait de son vaisseau, alors qu’il fumait une clope accoudé au hublot ? Il flotte en serrant les fesses pour qu’un météore ne vienne pas droit sur lui ? Il tombe ? Où ? Quoi qu’il en soit, il est dans la merde, ça c’est sur.

Et si la Terre était soudainement aspirée par un trou noir ?

J’aime la Lune qui est toujours là. Froide mais rassurante, silencieuse et changeante. Elle est pour moi  l’allégorie de l’Univers. Et aussi l’ancre qui nous retient à notre place.


























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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 23:03

Le couperet est tombé, je suis 105e sur la liste complémentaire. TADAA !!

Alors maintenant, à moins que les 104 avant moi soient devenues cinglées ce qui justifierait le fait qu’elle ne prenne pas les places de celles qui se désisteront peut-être, je peux aller de l’avant, et vous annoncer à tous que je suis enceinte !!

Je rigole ! Je détends l’atmosphère, toute cette pression, là, c’est pas bon pour la santé. Ca ne fait rire que moi ? Je sais, je sais.

Je me demande de combien de places ça m’a fait chuter dans la liste, de porter cette chemise à carreaux. Où alors c’est d’avoir dit que j’avais l’impression de me vendre. Ouais ça c’était pas hyper stratégique. Ma sincérité les a tellement troublé qu’elles m’ont volontairement mis une sale note, pour que je puisse faire carrière en politique, là où la langue de bois n’existe pas…

Quoi qu’il en soit, pour arriver si loin sur la liste, c’est qu’elles ont voulu s’assurer que je n’avais absolument aucune chance d’entrer à l’école cette année. Mais elles ne m’ont pas mis une note éliminatoire, dois-je y voir un encouragement ? On verra bien la tête de mes notes, quand elles arriveront dans ma boîte à lettres.

Enfin bon on va pas s’étendre, la publication de ces listes n’a été que la confirmation d’un résultat que je savais déjà.

Pour continuer sur le thème du travail, j’aurais pu vous écrire un article sur Jérôme et son accession au métier de cadre, mais assez parlé d’échec pour aujourd’hui, je vous laisse avec une célèbre citation de Polycarpe :


 
« C’est quand les cons courent que les grands hommes s’illustrent… »











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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 17:30





















Demain, un super article sur pourquoi mon fils pète quand sa première prémolaire pousse...

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 15:21

Je ne sais pas ce qu’ils mettent comme booster dans leur engrais les producteurs, mais elles avaient comme du Lucy in the Sky with Diamonds dans les yeux les carottes, aujourd’hui.

Si les effets sont transmissibles après digestion, je vous tiens au jus, c’est juré.



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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 15:33

J’ai été taguée ! Taguée ? Rhôô non putain ! J’aime pas les tags, je trouve ça con. Ca tombe bien, j’connais personne alors personne ira me taguer.

Nooon non non non ! J’ai menti. J’aime bien les tags. A l’occasion. Suis curieuse, j’adore lire les réponses des autres. L’impression de les découvrir autrement, de façon plus concise. Avec quelques mots soigneusement sélectionnés pour se définir.

C’est sympa aussi d’y répondre, même si je pourrais les faire mille fois avec autant de réponses différentes à chaque fois.

C’est Dgina qui m’a taguée. De façon captieuse (t’inquiète, moi non plus je sais pas ce que ça veut dire, c’est Jérôme qui me l’a proposé pour remplacer l’insidieusement que j’aurais mis.) (cf. souhait n°6). Je la soupçonne même de m’avoir provoqué volontairement avec une petite phrase genre « parce qu’elle va nous faire un tag plein d’esprit » juste pour me pousser à le faire. Ca a marché. Mais il faut se méfier des effets d’annonce, lecteur, car on fini souvent déçu…

Ecrire 8 souhaits :

-         Un piano à queue et l’intensité de Chopin. (+ du talent.)

-         Vaincre ma peur panique de l’avion pour partir en Islande tomber amoureuse d’un geyser et ne plus jamais revenir (parce qu’il y aura eu tellement de turbulence à l’aller que je serais traumatisée à vie).

-         La redistribution des richesses mais surtout, pour moi, une ferme à rénover, et un bout de terrain.

-         La légalisation de la marijuana.

-         Vite trouver un sixième souhait, et être frappée par l’inspiration au même moment.

-         Que mon humour ne reste pas incompris à tout jamais.

-         Etre vraiment honnête en 2009.

-         Lola-Louise en 2010.

Les personnes que je tague :

Mélanie, ma seule copine qu’a aussi un blog !

Marine, en as-tu un encore ? Si oui deux choses : donne moi l’adresse et Hop ! Taguée aussi ;)

       Prévenir ces personnes

Ben ça sera pas long.

       A quoi ces mots me font penser :

- message : improbable

- blog : je t’aime/je te déteste

- prix : pour reprendre la pensée d’un grand banquier de notre époque : « il y a des choses qui ne s’achètent pas. Pour tout le reste, il y a MasterCard. »

- croix : Ha, Jérôme, on s’est trompé de chemin (cf. sur les parcours de randonnées)

- scrap : Qu’est-ce que c’est, scrap ? Naaaaannn !! J’rigole. Arnaque

- création : plagiat

- intelligence : utile

- bonheur : à fabriquer

- vie : bien courte face à l’infinité des possibles

- enfant : c’est pas l’heure de la sieste, là ?

- passion : éphémère

        Ecrire un mot sur la personne qui m’a tagué :

Dgina, you rock !

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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 16:48

Le lendemain de mon oral, je me réveillais avec la gueule de bois, alors qu’on n’a plus une seule bouteille de vin chez nous. Je me sentais pourtant comme une vieille chaussette jaune au fond d’un panier à linge sale vide. J’étais seule, dans l’obscurité la plus totale, perdue, rabougrie et pas très fraiche. Même le chocolat avec son cœur fondant de caramel ne me faisait pas envie. J’errais dans l’appart’, poussant des soupirs en tous points pareils à ceux d’un chameau perdu en plein désert. J’étais triste, et désœuvrée.

Arthur surveillait mes allées et venues tout en s’acharnant sur son tam-tam musical, cadeau pour son premier anniversaire d’un tonton malveillant.

Alors que je le suppliais d’arrêter de taper, sous peine de l’envoyer apprendre à jouer du trombone chez ce même tonton ; il posa ses yeux –bleu, gris ou vert, je ne me souviens pas s’il y avait du soleil ce jour là– sur moi, et je décryptais dans son regard :

« Si t’as raté, je peux avoir un frère ou une sœur ? 

– J’espère que t’as pas déjà demandé ça à ton père, parce que sinon, c’est clair qu’en janvier tu seras plus tout seul. » Lui répondis-je, légèrement inquiète.

Pfft ! Pour tout dire, moi aussi j’y ai pensé, au deuxième bébé.

Mais à cet instant, j’avais plutôt envie d’un petit plaisir solitaire. Alors avant de recevoir un second coup de massue, qui prendrait bien assez vite la forme d’un relevé de compte bancaire déposé dans ma boîte aux lettres, je décidais de vagabonder sur la toile, en quête de frivolités capables de faire chauffer ma CB.

« P’tits Dessous ». Avec son appellation pleine de promesses ce site a fini (très vite) par avoir raison de moi. J’ai baissé la garde, ça a l’air sympa ici, et puis, un coup d’œil n’engage à rien… Me suis laissée séduire, j’ai bien mérité un petit lot de consolation, et en fin de compte, ai déposé les armes allez j’achète, et puis de toute façon, ça fera un heureux ici à coup sur !

Alors j’ai lâché toute prise avec les convenances, y’avait des sous-vêtements partout, mon cerveau de fille jouissait pleinement à la vue de tous ces objets potentiellement miens. J’ai agrandi les photos, comparé les matières, et les couleurs, les motifs. Les descriptions et autres commentaires sur chaque article m’ont charmé. J’avais tellement de choix que je ne savais plus où donner de mon regard affolé. J’étais toute excitée. Eternelle indécise, j’en ai commandé plusieurs, les frais de port étaient gratuits, à partir de 80...

Quand j’ai montré mes achats à Jérôme, je lui ai demandé ce qu’il en pensait.
« Ca a l’air bien! J’ai hâte qu’on les essaye ! »

Hier, je les ai enfin reçues, mes petites emplettes. Le temps de les laver, et aujourd’hui, j’ai fais un premier test, concluant, en solo, pendant que Jérôme bossait.

J’ai plus de flouze, et alors ?

En attendant, c’est moi qui ai le plus beau petit cul du quartier !













Pas vrai ?

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12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 13:02

Je reviens tête basse, honteuse, car j’ai péché. Péché par orgueil. Ca n’empêche qu’en y allant, j’avais les intestins à l’envers et la gorge nouée. Mais j’avais confiance. Un peu.

Je ne suis pas mauvaise perdante –excepté pour les tablettes de chocolat qui ne sont pas partagées équitablement– et j’ai reconnu tout de suite ma défaite.

J’ai chié mon oral.

Alors que j’avais pourtant mis mes chaussettes jaune porte bonheur. Je comprends pas.

Faut dire que je faisais un peu tâche, parmi les autres nanas, toutes habillées de noir bien ajusté au corps. Avec ma chemisette à carreaux que même mon beau-père m’a pris pour une bûcheronne ; oui, sans doute que je manquais de crédibilité. Mais pour travailler avec des enfants, d’Heidi ou Catwoman, qui tu embauches ? Ni l’une ni l’autre ? Oui, moi aussi, avec le recul c’est ce que je me dis.

Et les deux femmes qui composaient mon auditoire, que se sont-elles dit ? Après un échange de regards consternés, très certainement : « elle est gentille. »

Oui, je suis gentille, dans le genre inadaptée et incapable de communiquer.

Pour l’oral, il me fallait une photo d’identité. Le matin même je vais donc me faire tirer le portrait chez le photographe de la galerie marchande.

« Ca fera 7 euros. » Je me dis que c’est quand même trois euros de plus qu’au photomaton d’en face. Je lui donne un billet de dix, elle me rend 2 euros et 10 cents.

Je ne suis pas super forte en math mais je pense « tiens, c’est bizarre. Elle a du confondre la pièce de 10 cents avec celle de 1€. Faut vraiment qu’elle change de lunettes. »

J’ai rangé la monnaie et je suis partie. Plus légère de 7.90, et avec, en prime, ma tignasse décoiffée en 4 exemplaires.

Oui, je suis gentille, dans le genre inadaptée et incapable de communiquer.

Mais est-on plus heureux lorsqu’on a dit « pardon mais vous ne m’avez pas rendu assez. » ?

Dans ce cas, la vendeuse aurait reconnu son erreur en se justifiant d’une phrase bateau genre « on a arrosé la promotion de mon mari hier soir, et je ne suis encore pas bien réveillée. » Ce à quoi, par politesse il faut répondre un « ha, ça…les petites fêtes… » tout platonique. Et bien excusez-moi mais tout  ça ne vaut pas 90 cts alors très peu pour moi. Je préfère les lui laisser et filer.

La crise ? J’ai pas de boulot, je la connais pas la crise.

Enfin être gentille, même si ça provoque des scènes de vie surréaliste, ça rempli pas une vie…

Qu’est ce que j’vais faire aujourd’hui ?

Qu’est-ce que j’vais faire demain ?

C’est c’que j’me dis tous les matins.

Qu’est-ce que j’vais faire de ma vie ?

Moi j’ai envie de rien

J’ai juste envie d’être bien.

Chantait plaintivement Marie-Jeanne en essuyant les verres derrière son comptoir de L’Underground Café.

Provisoirement, je sais pas trop ce que je vais faire non plus (en plus d’articles pourris, je veux dire) mais dès que j’ai fini de déprimer, promis, je reviendrai pour vous faire rire.

Touches pas à ma maman toi !

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 21:11

C’est vendredi, ça sent le weekend, entre deux nuages le soleil brille, et pourtant, quelque chose te manque, pour être parfaitement accomplit. Est-ce que ce quelque chose, ça ne serait pas tout simplement un petit air frais et joyeux, avec en prime des paroles engagées, que tu pourras fredonner ces deux prochains jours, en cueillant les premières pâquerettes de la saison ?

Un petit air comme ça ?




Tu as envie de me dire merci, pas vrai ?

Toi aussi, tu avais envie de taper dans tes mains avec elles pour le dernier refrain ?

Comment ça, t’as pas regardé jusqu’à la fin ?

Non…Je peux pas t’en vouloir. J’aurais fais pareil si j’avais eu une autre idée d’article. Et puis c’était trop tard, malgré moi je la chantais déjà, en mixant ma purée de pois cassés, alors j’ai eu envie de partager, mon petit côté sadique certainement.

Les Agitatrices, donc. Public visé, les 8-12 ans. Objectif : les rendre schizophrène, ou péripatéticienne, j’hésite encore.

Enfin je me suis renseignée à fond sur le phénomène, et on devrait en entendre parler un peu plus quand l’album sera sortit, dans un mois (personne ne me paie, pour dire ça, putain…).

Et sur leur site officiel, on apprend un truc incroyable : les préadolescentes ne pensent pas qu’au shopping ou à Beyoncé ; non ! Elles s’inquiètent aussi de ce qui se passe dans le monde.

Exceptionnellement je vais faire ce que je déteste, un copier/coller des premières phrases de leur biographie, car vraiment, j’ai envie que toi aussi tu ais une conscience :

« Les Agitatrices s’expriment en musique sur des thèmes tels que l’écologie, le racisme, les clandestins, la pollution de l’eau, la guerre…Des thèmes qui touchent les filles de leur âge. »

Alors arrêtons-nous sur les paroles, voir comment on traite le sujet de l’écologie à onze ans.

Ha ! Des rimes riches ! Un champ lexical maîtrisé et varié ; un français impeccable et percutant « bah les pattes de ça mec » (pardon ??), un discours empreint de tolérance « ici tu es chez moi », « te pulvériser en particules mon pote », on dirait que tu n’as pas tout à fait compris », non vraiment, impressionnant.

Dommage que ce soit Candy qui chante les derniers vers

« Les fleurs et les oiseaux pour moi n'ont pas de prix

Les petits lapins blancs au loin dans la prairie

Les forêts, les rivières ce sont tous mes amis »

Parce qu’on retombe grave dans la naïveté et le pays des merveilles. On perd toute crédibilité là ! Qu’a donc fait le parolier ? Prit du LSD après le refrain ?

Et puis d’abord, à qui elles s’adressent ces petites ?

C’est qui ce « mec » ? Ben, c’est toi, c’est moi, c’est nous quoi ! Les pollueurs, les sur-consommateurs !

Non mais pour qui elles se prennent ces petites pestes, là ? Ces lolitas bien propres sur elle, de l’innocence plein les yeux et des bouches bien trop rouge, juste de quoi achalander tous les pervers du net.

On chante pas la protection de l’environnement quand on porte sur soi tous les derniers accessoires à la mode et qu’on fait un caprice parce que y’a plus de coca dans le frigidaire !

Un clip musical sur l’écologie avec des gamines dans un décor en aluminium, avec quatre fleurettes projetées sur fond vert. C’est bien, il faut savoir revendiquer ses paradoxes.

Et puis, pour en finir, ces nénettes, là, elles ont vraiment des parents ?

On peut être un père et autoriser sa fille à se produire comme ça ? Alors qu’il va lui chier toute une pendule le jour où elle lui présentera son copain ?... Je veux pas y croire. Il y a forcément des épouses qui dédramatisent et encouragent parce qu’elles se projettent sur leur fille, c’est gratifiant, c’est le rêve de reconnaissance jamais concrétisé, et voilà tout.

Jeter son propre enfant en pâture à tous ces rapaces mercantiles, accepter d’instrumentaliser la chair de sa chair, être aveuglé par quelques milliers d’euros (qui ne seront pas investis dans l’écologie, ça tu peux en être sur) se la faire mettre et dire merci en souriant…Non, il y a des adultes que je ne comprendrais jamais.

 

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