A l’issue des rétrospectives inévitables de fin d’année, je réalise avec consternation que je n’ai écris que huit articles en 2012, contre vingt-et-un en 2011…
Quel déclin…
Quel déclic !
2012 année de la loose, 2013 année de la baise ?
Et bien non ! J’ai des projets plus ambitieux, plus fous que de me perdre dans une improductive luxure pour cette nouvelle année.
J’ai des envies égoïstes. À l’avant-veille de mes trente ans il est temps que je me décortique.
C’est ça, que je me débarrasse de ma carapace, et que j’aille remuer la merde en dessous, pour voir tout ce que je pourrais en faire remonter.
Il y avait déjà eu l’année de l’honnêteté, qui fut une arnaque, un flop passé inaperçu ; j’annonce maintenant celle de la nudité.
De la nudité crue, mais fuyante à la fois, comme dans des tableaux d’Egon Schiele où des femmes donnent tout à voir, mais sans nous regarder, comme pour cacher le principal. Vous aurez tout, mais vous ne saurez rien ! J’aime cette ambivalence.
Ça sent bon l’épanouissement, le renouveau, la créativité, l’extravagance, l’absurdité…
2013 attention, j’arrive !
Crédits photo : Emilie Ubago
Bonne année!