Pourquoi suffit-il que j’évoque une seule petite fois la gastro –avec du dégoût plein
la bouche, en plus- pour qu’elle débarque fatalement deux jours plus tard, alors que j’ai parlé de Johnny Depp plus souvent, toujours avec fantasme enthousiasme, et qu’il n’a jamais
pointé sa belle gueule devant moi ?
La probabilité ? La poisse, ouais.
Enfin voilà. Après ce dernier article où je vous parlais de ma phobie des microbes, je viens de passer une semaine complète à contempler la cuvette de mes chiottes.
Mais pas que !
J’ai aussi lavé deux fois l’intégralité de la garde-robe d’Antoine qui se vidait lui aussi (oui bon ça va, ne fais pas ta chochotte, si tu cherches du glamour ici, c’est que tu es nouveau sur mon blog). J’ai tellement épongé, lessivé, désinfecté que mes mains sont plus rêches que du papier de verre. Je mets de la crème, mais il faudrait que je répète ce geste après chaque passage sous l’eau, et j’ai vraiment autre chose à foutre. En même temps, je m’égare ; qui se soucie de savoir que j’ai la caresse abrasive depuis 3 jours ?
Voilà, donc avec mon dernier article, j’avais encore raté une bonne occasion de me taire. Mais finalement, c’est mieux, vous n’aurez lu que la version soft de ce qui se passe dans une maison où l’hypocondriaque adulte ET malade doit gérer seule deux enfants malades aussi. Non parce que, je suis quand même pour la survie de l’espèce humaine. C’est juste que, quand je passe une semaine comme ça, je me dis que la reproduction de l’espèce, c’est bien, mais alors chez les autres, plutôt.
Et encore, avec le recul, j’ai envie de dire que ça aurait pu être pire. Arthur n’a pas été infecté par ce p%#*!n de virus de m&#*e.
Lui il a préféré la version infection urinaire. Dans le genre je me tiens les couilles et je hurle à la mort dès que j’ai envie de faire pipi (toutes les demi-heures, oui oui). Je vous passe les péripéties avec le médecin généraliste qui ne m’a pas confirmé le diagnostique et ne m’a pas non plus prescrit d’analyse d’urine à faire, ce qui nous a juste fait perdre 4 jours avant de commencer le traitement. Le pauvre, il a bien douillé, lui aussi.
Mais on est vendredi, il fait beau, le papa revient ce soir, et on voit enfin le bout du tunnel. Antoine a à peine vomi sa purée à midi, et Arthur tousse à en envoyer un poumon sur son tapis de jeu, mais ça va.
Ça va.
Ça va aller.
Ça va forcément aller mieux, à un moment… !
Mes loutres