…Où comment ruiner son régime (commencé la veille par 10 minutes de step sur la wii) en avalant un kilo de sucre. Mais c’était trop long comme titre.
Dans deux mois, c’est l’annif d’Arthur. Nos deux familles sont invitées chez nous pour l’occasion. J’ai grave la pression quoi. Je sais déjà que je ne pourrais pas éviter la tension pesante qui s’installera nécessairement quand il faudra décider qui donne la béquée à Arthur, puis quand il marchera jusqu’à telle grand-mère et pas l’autre, ou encore quand on aura rien à se dire. Alors si au moins on bouffe bien…
Donc je m’entraîne, pour, le jour J réussir la pièce maîtresse du repas : le dessert. Qui, jusqu’à hier, aurait dû prendre la forme de macarons.
Sortie des basiques, en cuisine, je suis une quiche. Alors avant de me lancer, j’ai quand même hésité. Surtout que les recettes sur le net se contredisent toutes, quand elles ne sont pas incomplètes. Je suis pas une créative, moi. Si on ne me donne pas des indications à suivre scrupuleusement, ça se transforme en grumeaux.
C’est l’appel du sucre qui a fait flancher la balance. J’ai pas d’imagination, non, mais je suis gourmande. Et plutôt deux fois qu’une.
Deux heures plus tard je n’ai pas quitté la cuisine. Jérôme s’inquiète ; moi, les deux mains dans l’évier, à regarder défiler la totalité des ustensiles qui composent ma cuisine ; je me dis plus jamais.
Début de soirée, on se plante devant la plus grosse daube du cinéma qu’on n’a jamais regardé (après Le masque de Zorro 2, peut-être) avec ce dessert hybride qui ne sera jamais un macaron.
Les meringues se sont étalées comme des merdes ; bien que même dans le four elles n’aient jamais prit la peine de gonfler. C’était des meringues qui n’acceptaient pas leur physique de bombasse qui fait saliver devant la vitrine des pâtissiers. Des meringues qui voulaient être cookies.
Sans parler de la crème au beurre sensée fourrer bien au milieu, mais qui était il faut le dire trop molle pour fourrer quelque biscuit que ce soit.
De l’union des deux, est né mon bébé, instantanément baptisé Mac’Burger ; parce que Macarons.
Je n’en dirais pas plus, sauf que aujourd’hui, on se rabat sur une valeur sur pour le goûter (comme les petits, oui, je sais merci) : des crêpes. Faut bien faire honneur au pot de caramel au beurre salé que ma mère nous a glissé dans nos bagages ce weekend.
En conclusion, comme dirait Jérôme, si tu es chez nous un soir, et qu’on te propose des macarons,
tout en regardant La cavale infernale, c’est qu’on n’a pas osé te dire en face qu’il est temps que tu t’en ailles.
(Et j’ai de grandes mains)
P.S : Jérôme devait écrire l’article sur les macarons, si, comme moi, vous n’êtes pas content de celui-ci (l’article, pas Jérôme)
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