L’autre jour, alors qu’on attendait notre tour chez le médecin, je suis tombée sur le magazine Be. En couverture, ils annonçaient que Javier Bardem et Penelope Cruz se sont « enfin mariés ».
Le choc passé (« Salaud ! Tu m’as trahi ! »), il m’a paru d’utilité publique de foutre discrètement le magazine dans mon sac (heureusement qu’il est XL, finalement) afin d’éviter un trop plein de petits cœurs brisés. Quand on va chez le médecin, on n’a pas besoin de ça.
Alors bon, pour pas gâcher, en arrivant chez moi, ben je l’ai lu.
Comme je vous l’avais déjà dit ; il n’y a pas si longtemps que ça en plus (mais tout est relatif, quand on écrit un article par mois) je n’achète jamais ce genre de magazine. Et donc quand j’en lis un, je débarque sur une planète totalement inconnue de moi : le monde de la femme modeuse, shoppeuse, épanouie, bref, Parisienne!
Enfin si je vous parle de ça, c’est surtout parce qu’il y a un « reportage » qui s’étend sur 6 doubles pages et qui nous emmène aux 4 coins des plus grandes villes d’Europe, histoire de faire un tour d’horizon des looks des femmes, ou devrais-je dire de certaines femmes, d’aujourd’hui.
J’avais déjà vu sur internet que c’était la mode de photographier les passantes qui ont un style top la classe de la mort qui tue (qui déchire trop).
Et des fois c’est vrai.
Mais là, mes yeux se sont tout simplement révulsés d’horreur.
J’ai pris des photos, pour vous donner une idée.
Le look Jackie Kennedy en robe jaune me fait mal aux yeux.
Et que dire du col rond, de la dentelle, des chaussettes hautes et de la paire de mocassins assortie ?
La, j’en parle pas, c’est carrément la crise d’épilepsie.
Les années 80, c’est fini, et quand je vois ça, je me dis que c’est tant mieux.
Et la jupe en fourrure de cette jolie brunette, franchement ça me dégoûte, yerk !
Bref, après ce grand n’importe quoi, je me suis dis que moi aussi je pouvais faire pareil.
Le grotesque, l’indescriptible et l’immondice sont tout à fait à ma portée ! Donc j’ai vidé mon dressing (oui, ma penderie, quoi), fermé les yeux et enfilé presque au hasard quelques vêtements, pour l’improbable résultat que voilà. Pour être en parfait copier coller avec Be, j’aurais pu descendre me photographier devant la porte de mon immeuble ou sous un arrêt de bus, mais en fait, non.
Et puis en prime un petit jeu (youpi !) : une mère au foyer s’est glissée dans le défilé, sauras-tu la retrouver ?