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5 août 2009 3 05 /08 /août /2009 08:42

 

J’ai fini le troisième tome de Millénium ce matin, et je me sens seule. Stieg Larsson m’a abandonné. Il est décédé juste après avoir remis sa trilogie à son éditeur. C’était sa première et donc unique œuvre littéraire ; et bien égoïstement, je me retrouve terriblement frustrée.

Peut-être qu’à la vue du succès remporté par  ces trois volumes, l’auteur aurait poursuivit la série ? J’aurais passé des siestes entières d’Arthur à dévorer d’autres aventures improbables de Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist.

Peut-être pas, aussi.

La frustration, c’est un bon signe, à la fin d’une lecture. Tourner les pages à reculons, voir les dernières pages arriver de plus en plus vite. Se trouver face à ce paradoxe terrible qui est d’accélérer son rythme de lecture pour mettre fin à un suspens insoutenable tout en souhaitant que ce ne soit pas déjà la fin de l’histoire…Etre presque triste de ne pas connaître la suite des relations amoureuses de Blomkvist, et avoir un goût amer dans la bouche à l’idée que Lisbeth puisse de nouveau avoir des emmerdes sans qu’on le sache…Etre triste, en somme, de se sentir abandonné par ces personnages qu’on a aimé, alors qu’ils n’ont même pas de vie en dehors du papier !...

J’ai adoré, donc. De façon inconditionnelle. Malgré de gros détails qui te font tiquer au moment de la lecture –les gentils sont hyper futés et les méchants sont des balourds avec un petit pois dans le crâne ; la sapö est constituée d’une équipe de bras cassés ; les faibles sont tous des miraculés–...

J’ai presque pardonné à l’auteur ces petites libertés improbables, parce que l’histoire est passionnante, les conspirations angoissantes, les rebondissements incessants. Environ 1900 pages de plaisir, de détente, de délectation. Je me suis complètement laissée embarquée, et franchement, c’était trop bon.

Sur ce, je vous laisse, ma vraie vie m’attend !

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Johnny Depp, Anne-Claire et l'oisillon... C'était un repas familiale, avec des moments lourds, comme un gratin de pomme de terre, à la crème fraiche et gruyére rapée. Jêrome théaurisait sur n'importe quel sujet à portée de bouche, ponctuant ses grandes envolées lyriques, de sa fameuse et répétée phrase couperet, destinée à clôre un chapitre " de toute façon, je m'en bats les couilles " locution verbale vulgaire, qu'il lui faudra bien se résigner à abandonner dans ses nouvelles fonctions de cadre dirigeant. Anne-Claire, elle, elle était parti toute seule dans un autre monde bleuté, avec un prince charmant aux traits de Johnny Deep. Un homme attentionné, délicat, lui, qui ne s'en bat pas les c.... mais qui s'intêresse aux désirs de sa compagne ! Moi, un peu plus haut ( non pas sur une chaise surélevée ! en esprit...) je tirais sur un Moné Cristo, ce qu'il fallait pour m'étourdir la tête, aprés un jour et demi de garde d'un Arthur, courant comme toujours de partout en poussant des cris d'animaux non domestiqués. Il faisait chaud, Anne-Claire était gênée par les volutes du cigare, que je faisais tourner avec mes fils. Son visage exprimait de la lassitude... Tout soudain, comme pour rompre avec un quotidien tiré par la maille, un évênement extraordinaire se produisit. Tombé du ciel ( du toit, de dessus les premières tuiles) un oisillon terrifié ( comment on sait qu'un oisillon est terrifié ? ben il fait aussi un gros caca) attira l'attention d'Anne-Claire, jeune mère de famille. En voyant le petit moineau, Anne-Claire, reprit vie et l'initiative pour sauver l'animal perdu. Fini, Johnny Deep ce viel acteur décadent, la fûmée du cigare, les envolées à ressorts tragi-comiques de son compagnon, la sensibilité, l'intelligence de chacun fût mobilisé, pour le sauvetage du volatile. Mon fils Jêrome qui yant réussi récemment son coucours de cadre infirmier, alerta les sous-diplomés restant, de l'absolue nécessité de ne pas toucher l'oiseau à main nue, pour que ces parents oiseaux ne sentent pas sur leur rejeton, le gratin, le reblochon, ou la couche d'Arthur en milieu de repas. A l'aide d'un carton ondulé, toute la famille s'employa à remettre l'oisillon dans la gouttière de cuivre de 2000 euros passé, récemment installé et qui fait la fierté d' Arlette. Avant que de partir, Jêrome et moi, avons regardé, le petit volatile n'avait pas bougé, toujours aussi paniqué, sans la moindre manifestation de ses parents biologiques et à plumes. Pourtant, pendant que la petite famille de Lyon, préparait ses affaires ( en oubliant toujours quelque chose, cette fois-ci c'est le coupe-vent d'Arthur) un va et vient, avec des cui-cui se passait en haut des cheneaux. Arthur, Jêrome et Anne-Claire partis, ô miracle de la nature, d'Anne-claire, de J. Deep reincarné difficilement en Jêrome, le minuscule oiseau n'était plus là, sauvé par sa famille ! Cet incident, fût un révélateur dans notre famille. De cette affaire que d'aucun trouverons désuète, voir carrément cu-cu la praline, on peut néanmoins ( si on a rien d'autre à faire pour terminer son Dimanche sans trop penser à Arthur) tirer les conclusions qui suivent et que je soumets à vos commentaires éclairés : - Jêrome ne s'en bat pas tant les couilles que çà, de ce qui l'entoure. - Arlette aime bien les petits oiseaux, mais c'est elle qui entend le mieux quand Arthur il pleure. -  que Julien à déja fait un pas, vers le soins infimier. - qu'Anne-Claire est d'une sensibilité hexacerbée, et qu'elle a repris deux fois du gratin et de chocolat. - et que moi dans tout ce petit monde, grand-père emmerveillé, quand le dimanche soir, quand mes enfants se sont barrés, je suis triste, et ma tendresse pour eux n'est pas prête à s'envoler ! Polycarpe                                                              
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