Commençons l’année avec un peu de légèreté! (non, il n’y a pas que de la légèreté sur mon blog ! Qui a dit ça ?!)
(Eh non, 2011 ne m’a pas changée, tu vois, toujours la même petite rigolote…)
Aujourd’hui est un grand jour. C’est le moment du coming out, celui où je vous
dis toute la vérité, rien que la vérité.
Oui, parce que je me sens bien avec vous. Depuis 3 ans que j’écris ce blog, nous avons su établir une relation de confiance.
Moi dans mes élucubrations, et vous dans vos silences… [mais non pas toi…les autres !]
Alors c’est décidé, je ne veux plus le moindre petit secret encombrant entre nous.
C’est pourquoi, je dois vous parler d’une collection de dvd que j’ai, bien rangée dans ma bibliothèque ; et que je
dépoussière de temps en temps…
…Attention, révélation :
Je possède l’intégralité de la série américaine Buffy
contre les vampires.
Pour les rares qui n’ont pas éteint leur ordinateur suite à cette découverte, j’annonce tout de suite la couleur, ce qui va
suivre n’est pas très objectif, ni constructif, puisque je n’ai jamais suivi aucune autre série qui me permettrait d’établir des comparaisons, et de baser mon jugement sur des critères à peu près
valables.
La série, je l’ai découverte comme tout le monde, à la télé.
Prise en cours de route, j’ai raté un paquet d’épisodes et toute la dernière saison (ils tombaient le samedi soir, dans
la Trilogie du samedi, et à 16 ans, même si je n’étais pas la fille la plus populaire du lycée, j’avais quand même une vie). David Boreanaz était un
peu mon fantasme, et Sarah Michelle Gellar la femme la plus chanceuse du monde, forcément.
En l’an 2000, on ne parlait pas encore de téléchargement illégal, et encore moins de visionnage en streaming, ma seule
solution pour voir tous ces épisodes manqués, c’était de commencer une collection. C’est mon amoureux d’alors qui a déclenché les hostilités en m’offrant une saison en cassette vidéo. Moins
convaincus, mes parents ont malgré tout suivi le mouvement le noël suivant, dans la version dvd.
C’est 5 ans plus tard, exilée à Aix-en-Provence pour mes études, que j’ai fini de compléter ma collec’. Une copine m’avait
fait découvrir ce super petit magasin qui proposait, à des prix vraiment cassés, dvd, cd et autres jeux vidéo. J’ai acheté les deux saisons qui me manquaient, et je n’ai jamais aussi vite
parcouru les 2.5 km qui me séparaient de ma chambre d’étudiante.
Fidèle à ma réputation d’excessive compulsive, j’ai alors repris tous les épisodes depuis la première saison, et je les ai
enchainés.
Il faut comprendre qu’au tout début, quand j’avais 15 ans et que je découvrais la série, j’étais en pleine
identification : des histoires de lycée, d’amitiés, d’amour, de parents incompréhensifs… Le tout traduit en français, version complètement aseptisée et insipide, revue et corrigée par des
traducteurs formatés par la chaîne détentrice des droits de diffusion, et ayant pour devoir de cibler ma tranche d’âge tout en s’assurant la bénédiction de nos parents. Je n’étais donc qu’une fan
de base.
Avec les dvd, et donc la version originale, j’ai complètement redécouvert cette série. Même les épisodes que j’avais déjà vu
en français ont prit un tout autre sens, et bien plus de profondeur. J’étais un tout petit peu plus vieille, mais la sauce a prit quand même. Encore plus, j’ai envie de dire.
Et c’est là que commence un long argumentaire, justifiant pourquoi je ne suis
pas qu’une ado attardée, et après lequel, normalement, on doit se dire qu’en fait, je suis trop géniale d’aimer cette série, parce que Buffy contre les
vampires, c’est vraiment intelligent et réfléchi !
Oui, parce que j’ai découvert à quel point cette série est aboutie. Travaillée. Fouillée. Bardée de références.
D’ailleurs, des sociologues et des philosophes reconnaissent l’importance de cette série dans la
culture populaire. (Si c’est pas de l’argument béton, ça, déjà…) (Mais attend, reste encore, ça monte en puissance, tu vas voir !) Dans certaines universités la série fait même l’objet
d’études, notamment de son esthétique et ses effets sociaux (et non pas spéciaux), dixit Sandra Laugier (philosophe)qui résume la chose comme ça : « C'est LE feuilleton important : non seulement parce que c'est une série vraiment culte, avec des millions de spectateurs et des milliers de fans, même 7 ans
après la fin de la série, et qu'elle nourrit maintenant l'imaginaire de films et de nouvelles séries (True
Blood), de romans, mais aussi parce qu'elle est immergée dans la culture populaire, renvoyant à la musique pop, à la BD, aux mythologies
populaires sur les vampires, à la comédie ado high school, à la comédie romantique, au
slasher movie (film d'horreur cheap)... C'est une sorte
d'encyclopédie. »
Alors moi, les références, je ne les ai pas toutes, de même qu’il me manque des clefs pour analyser la série à la façon des
intellectuels. Je ne vois pas des métaphores dans chaque épisode, ni des interprétations derrière toutes les situations portées à l’écran. Et je m’en cogne, en même temps. N’empêche, j’ai déjà du
regarder 5 ou 6 fois l’intégralité de la série, sans jamais me lasser (sauf certains épisodes, mais sur les 144, ce n’est pas très significatif !).
Alors finalement, pour moi, qu’est-ce que c’est, Buffy contre les
vampires ?
C’est la revanche d’une fille blonde au QI normal qui ne meurt pas atrocement à la douzième minute du film qui fait
peur.
C’est un scénario bateau sur une tueuse de vampire (Buffy) et sa bande d’amis (le scooby-gang [méga référence à Scooby-Doo et
sa bande de chasseurs de fantômes !], dont le noyau dur est composé de Willow, Alexander et Giles, le bibliothécaire observateur de Buffy) qui vivent à Sunnydale, sur la Bouche de l’Enfer,
et qui affrontent épisodes après épisodes des démons, des apocalypses, et autres prophéties diaboliques.
C’est l’évolution de ce groupe sur sept années (sept saisons). Chaque épisode se suffit à
lui-même, tout en faisant avancer l’histoire centrale différente chaque année, mais qui est symbolisée par « la
montée en puissance puis la défaite d'un puissant antagoniste . » (wikipédia)
Buffy contre les vampires, C’est la création du
merveilleux producteur Joss Whedon (coscénariste du premier Toy Story) (allez faites un effort pour donner une chance à ma série, j’essaie de trouver
des arguments crédibles, Toy Story c’est pas rien, non ?!)
Joss Whedon qui fait partie des réalisateurs sur lesquels on élabore des réflexions sur l'ambition intellectuelle des séries
TV.
Joss Whedon qui s’exprime avec tous ses collaborateurs dans les différents bonus de ma collection et que même tu te dis :
« wha mais ça existe, des gars comme ça aux Etats-Unis ? » Parce que ce mec, avec ses allures de nerd, il assume cet amour de la
culture pop dénigrée par beaucoup, mais il fait ça avec intelligence ; il joue avec toutes ses/ces références. Et au final, avec son équipe de scénaristes, ils font de chaque épisode une
petite bombe de série B pleine d’humour et de codes, avec des dialogues vraiment bons et authentiques. Ce qui participe à faire de Buffy contre les vampires une bonne série.
La dernière fois que je me suis dis : « allez, c’est repartit, je reprends une fois de plus la série depuis le
début » c’était après la naissance d’Arthur. Il fallait que je brûle des calories sur mon vélo d’appart’, et joindre l’utile à l’agréable était nécessaire si je comptais éliminer au moins le
biscuit de tous les Déli’choc que j’engouffrais. Sans Buffy devant moi, je n’aurais jamais pédalé plus de dix minutes d’affilé. Même si après des heures et des heures de pédalage intensif, je
peux vous dire que le vélo, ça ne fait pas de miracle.
Cette fois là, j’ai même investit dans un cahier de brouillon (le grand luxe !), pour noter, épisode après épisode, mes
répliques favorites, les petits défauts de montages (la perche qui dépasse en haut à gauche, le foulard qui est dans les cheveux et puis qui disparaît…), les musiques, etc… 96 pages, le cahier de
brouillon, quand même… !
Et malgré tout ça, je refuse de me qualifier de fan. Je n’ai jamais été à l’affût de la moindre info concernant la série, les
produits dérivés, les séries parallèles, les je ne sais quoi encore. C’est en écrivant cet article que je viens d’apprendre, par exemple, qu’une saison 8 est sortie en bande dessinée (si
quelqu’un veut m’offrir le premier tome en version originale, d’ailleurs, qu’il se fasse connaître !!) (Mais non, je ne suis pas fan, je suis curieuse, c’est tout !)
Bref, avant que je m’égare à vous parler de mon témoignage, j’en étais aux personnages.
Les personnages, je les aime tous. Ce sont eux qui apportent la majorité des références dites « populaires » puisque
cette culture fait clairement partie de leur quotidien, de leur identité, dans la série. Mon cahier de brouillon est remplit de réparties poilantes qui font d’eux des personnages attachants.
Présentations :
Buffy, la tueuse de vampire. L’élue aux
forces surnaturelles qui lui permettent de combattre les forces démoniaques. La blonde ni trop intelligente ni trop conne, la jeune femme qui a peur que ses super pouvoirs soient un répulsif à
mec étant donnée sa force surnaturelle (heureusement, quand on sort avec un vampire on ne se pose pas trop la question). Buffy est en fait une fille ordinaire, préoccupée par les garçons, la
mode, les sorties, et qui, comme toute fille ordinaire, doit essuyer des échecs, rester digne face aux humiliations de Cordélia, la fille la plus populaire du lycée, et ne pas désobéir à sa
mère.
- we thought you were a myth (Maggy Walsh)
- well, you were myth-taken (!)(Buffy)
Willow, meilleure amie de Buffy.
L’introvertie intellectuelle à l’humour incompris (comme moi !). C’est l’adepte des jeux de mots et autres exercices de diction : « i’ts a
doodle (gribouillage). I do doodle, you too, you do doodle too » Elle est aussi geek, très imprégnée
par la sorcellerie (dont elle sera addict, saison 6…), et se révèle lesbienne après des années d’amour sans retour avec Alexander, et un premier amour avec Oz.
- She didn’t even touch her pumpkin. It’s a freak with no
face…
Xander (Alex), le meilleur ami de Willow,
amoureux de Buffy, sans réciprocité. Le seul du groupe qui n’ai pas une particularité en lien avec l’occulte. C’est un personnage naïf et qui multiplie les gaffes, du fait de son absence totale
de subtilité, mais il répond toujours présent et s’appuie sur l’humour dans toutes les situations. Avec les filles il entretient des relations chaotiques ; normal, c’est un adolescent garçon
dans toute sa splendeur.
- Man, Buffy! My whole life just flashed before my eyes!...I gotta get me a life!
Rupert Giles, le bibliothécaire du lycée,
qui est avant tout l’observateur de Buffy, celui qui est là pour former et guider la tueuse de vampire. C’est la figure paternaliste, surtout pour Buffy qui ne vit qu’avec sa mère. C’est aussi
l’anglais so british (Buffy le soupçonne d’avoir porté des couches en tweed lorsqu’il était bébé) qui refuse
toute forme de progrès et ne jure que par les livres. Il est donc celui qui apporte toutes les informations sur la démonologie dans la série. Déstabilisé par l’adolescente typiquement américaine
qu’est Buffy, il s’attache malgré tout très vite à elle, et malgré son côté « cul-serré » Giles est un personnage super drôle et touchant. On apprend saison 2 qu’il a eu une jeunesse
bien plus rock’n’roll que ce qu’il veut bien laisser paraître. Et au fil des saisons, il prend plus d’ampleur, et d’assurance, tout en gardant son flegme, jusqu’à devenir le propriétaire d’une
boutique de magie.
- Shelve them correctly and we can finish (Giles)
- I don’t get your crazy system (Xander)
- My system? it’s called the alphabet.(Giles)
Anya, ex démon vengeur des femmes bafouées, elle perd ses pouvoirs et redevient humaine. Elle est à l’origine de nombreuses
situations cocasses dans la série car elle est d’une franchise sans failles, très sarcastique, et qu’elle ignore tout des rapports sociaux, des bonnes ou mauvaises façon de se comporter en
public. Elle est extrêmement vénale. Elle devient la petite-amie de Xander et les autres du groupe sont forcés de l’accepter.
- Capitalism. A free market dependent on the exchange of goods for curency. A system of symbiotic beauty. (Anya)
Angel, le premier amour de Buffy. Le
vampire à qui les bohémiens ont rendu l’âme, pour le punir d’avoir tué une des leurs. Son amour avec Buffy est impossible puisqu’un seul instant de bonheur total lui ferait perdre son âme (et
donc il redeviendrait un méchant vampire gniark gniark gnirak). Ce qui arrive d’ailleurs à la saison 2
lorsqu’ils couchent ensemble. Angel est la cause de beaucoup de souffrance pour Buffy ainsi que pour le reste du Scooby-gang, si bien qu’à la fin de la saison 3, quand il s’en va pour de bon, on
est tous bien content !
Pas de super réplique d’Angel, et toc !
Spike. LE méchant vampire qui arrive au
début de la saison 2 et qui jure de boire le sang de la tueuse. Jusqu’au jour où il réalise qu’en fait, il est amoureux d’elle. Ce qui est très incongru. Haha ! Bref. Spike est un vampire atypique, c’est un personnage violent -le mauvais garçon de la série- mais qui est ultra-sensible lorsqu’il s’agit de ses amours. Il a un sens de l’humour très caustique, et ne manque jamais une occasion d’user de sarcasmes avec les autres
personnages. D’origine britannique, il s’intéresse beaucoup à la culture (pop) et y fait souvent référence. Concernant son style punk, il dit même que Billy Idol lui a piqué son style et sa
coiffure peroxydée, dans un des épisodes. Il aime grignoter, et picoler, c’est un excessif, impulsif et impatient, mais qui, loin d’être idiot, a toujours des analyses fine sur les comportements
et les relations humaines. Je l’aime ! Il me fait mourir de rire.
- I have to get to work (Xander)
- yeah, delivering melted cheese on bread, doing your part to keep America
constipated.(Spike)
Restent tous les personnages important aussi mais que je ne ferais que citer parce que sinon vous allez mourir d’ennui, vous
pauvre laïques…
Faith, la deuxième tueuse, qui bascule très vite du côté obscur de la force.
Dawn, la petite sœur de Buffy, qui n’apparaît qu’à partir de la saison 5 (ce qui a bien déstabilisé tous les adeptes de la
série, je pense).
Joyce Summers, la mère de Buffy.
Drusilla, le grand amour de Spike, très pieuse avant de devenir vampire, sa transformation l’a rendue à moitié folle, vampire
ou pas, elle a toujours été un peu clairvoyante, et ça fait d’elle un personnage dangereux.
Cordelia Chase, la fille superficielle et égocentrique du lycée, la pom-pom girl homecoming queen, qui considère Buffy et sa bande comme une équipe de loosers, mais qui finit par sortir avec Xander. Même si elle n’est jamais vraiment aimée
par le scooby-gang, elle intègre vraiment le groupe, jusqu’à la fin de la saison 3 et donc la fin du lycée, dans l’histoire.
Daniel Osborne dit « Oz », le guitariste d’un groupe qui passe souvent au Bronze, le club où se retrouvent tous les
jeunes de Sunnydale. Le petit-ami de Willow. C’est aussi un loup-garou, trois nuits par mois. Il s’en va à la quatrième saison pour contrôler cette partie de lui.
Tara, la petite amie de Willow, arrive dès la saison 4, juste après Oz. Elle pratique aussi la sorcellerie, à un degré moins
important que Willow.
Riley Finn, assistant d’un prof de la fac le jour, et impliqué dans l’initiative, un groupe militaire gouvernemental secret
crée pour combattre les démons, la nuit. Petit-ami de Buffy en saison 4.
Voilà, sorties de leur contexte, mes petites répliques n’auront surement aucun effet sur vous, mais rien que de me replonger
dans mon cahier, je rigole toute seule.
Et puis j’en ai quand même quelques unes concernant les références à la culture populaire avec laquelle je vous bassine depuis
cent lignes, ça me démange trop, il faut que je les cite :
- Identifiy yourself! (Kendra, une autre tueuse, avec un pantaloon rose flashy)
- Back off, Pink Ranger! This is my friend (Buffy)
(Les Power Rangers, quand même!! Mon enfance !)
- Help me out here, Spock; I don’t speak loser (Spike)
(En référence à Star Trek dont les méchants geeks de la saison 6 sont fans absolus. Tout comme Xander, qui s’en défend)
- Wait for Faith (Wesley)
- That could be hours! The girl makes Godot look
punctual.
(En attendant Godot, pièce de théâtre de Samuel Beckett)
- The next thing I know: it’s raining monsters (buffy)
- Hallelujah! (xander)
(It’s raining men, chanson de The Weather Girls)
Alooooors?! Avouez que ça donne envie!
Et encore, je ne vous ai pas parlé de tous ces petits plus qui font de cette série, une série culte, que j’aime d’amour et que
je porterais toujours dans mon cœur (c’est beau, quand je m’épanche, non ?)
Je vous l’ai dis plus haut, Joss Whedon il a le souci du détail, et de la perfection. De l’originalité, aussi ; et il
fallait bien ça, pour tenir 7 saisons. C’est comme ça que de temps en temps, il y a un petit truc qui fait toute la différence : côté musique, il y a des invités surprise, des vrais
musiciens de groupes indépendants, de style pop et rock, qui jouent le jeu de monter sur la scène du Bronze (la boîte branchée de Sunnydale) et qui parfois même ont une réplique. Parmi eux, Four
Star Mary (qui reviennent régulièrement puisqu’ils représentaient les membres du groupe d’Oz, le petit ami de Willow), Blink-182, Aimee Mann, The Dandy Wahrols, Cibo Matto et K’s Choice, pour les
plus connu qui restent pas très connu, mais qui donnent vraiment une ambiance très underground à la série.
Et puis surtout, il y a des épisodes atypiques, qui sortent un peu du cadre, et qui font aussi que le tout gagne en
qualité.
Il y a l’épisode muet (Hush, saison 4), où toute la ville perd la voix suite à
l’arrivée des Gentlemen, des démons qui ont besoin de cœurs humains pour un rituel. Sur les deux-tiers de l’épisode, il n’y a donc que la musique d’ambiance, et c’est le seul épisode où j’ai bien
flippé ma race, quand même.
Il y a celui qu’on ne présente plus, que beaucoup de non-initiés à la série connaissent aussi… Pour célébrer le centième
épisode de la série, Joss Whedon en a fait une comédie musicale (Once more, With feeling, saison 6), où tous les personnages poussent la
chansonnette, sous l’influence d’un démon interprété par Hinton Battle. Tout a été revu pour cet épisode, le générique
comprit, et il a été entièrement réalisé par Joss Whedon qui a même composé et écrit les chansons. Superbe épisode.
Superstar, saison 4, est un épisode qui remanie aussi complètement le générique, puisque le personnage principal n’est plus
Buffy, mais Jonathan, LA star internationale qui réussit dans tous les domaines, sans supers pouvoirs mais qui détruit les démons mieux que la tueuse, avec qui il fait équipe. En réalité,
Jonathan est le garçon du lycée que personne ne remarque jamais, celui qui a tenté de se suicider dans la saison 3, et qui invoque un démon pour changer tout ça. C’est un épisode rigolo où tous
sont fans de lui. Jonathan qui a joué dans Matrix, qui a inventé l’Internet, et qui remplace les Dieux du Stade sur un calendrier.
Et aussi cet épisode génial (Normal again, saison 6) où Buffy est sujette à des
hallucinations et qu’ elle se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique où sa vie de tueuse n’est rien qu’un délire schyzophrénique duquel elle ne pourrait sortir qu’en tuant ses amis
imaginaires (Willow, Alex, Dawn et tous les autres). Le doute est semé jusque pour les téléspectateurs, forcément, et c’est troublant.
Enfin voilà, quoi, Buffy, c’est bien !
Merci à toi, auditoire patient et compréhensif. Faute avouée à moitié pardonnée, non ?
Et puis…quel-est ton petit secret, à toi ? (Promis ça ne sortira pas de ce blog !)