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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 13:33

 

Ça y est, les soldes sont finis. (Enfin je crois ?)

Les trois petits chiffres sur mon compte en banque m’ont vraiment aidée à rester raisonnable.

Deux pulls, et une chemise.

Oui, c’est pas folichon, on est d’accord. Surtout quand on sait que je suis partie faire les magasins en me disant « allez, on va féminiser tout ça ! »

Mais j’y peux rien, je ne suis juste pas douée pour ça. Je n’ai pas de style, je n’y connais rien, et le dépareillé ne me saute pas toujours aux yeux.

Pour ne rien arranger, j’ai appris récemment que je suis un V. Oui, c’est ma morphologie. J’ai les épaules plus larges que les hanches, et dans le milieu de la mode, il paraît qu’on désigne mon physique par un V.

Vanessa Paradis elle est V, aussi, mais c’est drôle, on dirait –c’est juste une impression, comme ça– que ça lui va vachement mieux qu’à moi…  

Les sportives, et tout particulièrement les nageuses, elles sont en V. Et ça par contre, on me l’a toujours dis : « t’as un dos de nageuse » … Ouais, j’adore. C’est le genre de réflexions qui t’aide trop, dans ta recherche de féminité.

Donc cette carrure bien masculine, c’est une plaie pour moi qui ne sait pas jouer avec les volumes, avec les formes et les couleurs, pour donner comme des illusions d’optique que je suis H et non pas V (si vous êtes un peu logique, vous avez compris que H, c’est les hanches et les épaules de même largeur. C’est harmonieux, le H)

Alors quand je m’achète des fringues, je prends des trucs que j’aime, mais qui souvent ne sont pas adaptés à ma morphologie. Sur moi, au mieux ça ne ressemble à rien, au pire, on me confond avec un travelo.

En fait, je suis influencée par tout ce que je vois sur les pubs, sur les mannequins, sur tout ce qui affiche des vêtements, mais qui n’a l’air de montrer que des trucs qui ne peuvent pas être porté par un V.

Pour couronner le tout, j’aime les marcels et les pantalons à pinces, les trucs qu’on a un peu piqué aux hommes. Mais bon, le style androgyne, je ne suis pas taillée pour.

Et donc pour en revenir à mes achats et mes envies de féminité, cette petite sortie en ville s’est surtout soldée par un échec cuisant. Encore une fois, j’ai été nulle.

Dans le premier magasin, je suis passée par la case cabine d’essayage, bien sur. J’avais repéré plein de trucs. Je déteste les cabines sans miroir, t’es obligé de sortir et des regards inconnus jugent de ton absence totale de look. Ce jour là, j’étais particulièrement mal inspirée. Preuve que la bonne volonté ne suffit malheureusement pas. Je sors de la cabine une première fois, avec un tee shirt sympa, beige uni, avec un imprimé floral sur tout le revers, qui se voit légèrement, par transparence (et qui  est censé faire toute l’originalité du tee shirt). La vendeuse qui passait à ce moment là, en un coup d’œil, se jette sur moi : « mais vous l’avez mis à l’envers !! » Elle regarde et voit que l’étiquette est bien à l’intérieur. Elle est tellement sceptique, que je fais le deuil de ce tee shirt qui me plaisait quand même bien. C’est bon, si c’est pour que tout le monde me fasse la même remarque, je le repose… Je ressors ensuite avec un pull, et cette fois, c’est la stagiaire qui passe le balais à côté de moi et qui me jauge dans le miroir. Ce que je porte ressemble à s’y méprendre à la serpillère tricotée par Thérèse, dans Le père-noël est une ordure. Je dis à la stagiaire, qui reste accoudée à son balai : « ça ne ressemble à rien » ce qu’elle confirme avec emphase. Là, normalement, n’importe quelle nana qui se prend 2 remballes coup sur coup (même si j’ai bien cherché la deuxième) se barre directos du magasin, et jure sur sa plus belle paire de talons hauts qu’elle ne mettra plus jamais les pieds dans ce magasin. Moi, j’ai payé mes deux pulls, et je suis partie en disant merci.

Il ne faut donc pas s’étonner que dans le second magasin, encore pleine d’amertume envers moi-même j’ai craqué pour une chemise ; et encore pire, une chemise d’homme. Enfin une imitation. C’est une chemise pour femme, qui reprend le style de la chemise d’homme. Bref, c’est un truc long, qui camoufle bien, et que je pourrais porter un peu n’importe quand. Mais surtout jamais en fait, parce que je crois que je n’oserais pas.

Ou alors seulement avec le petit bouc et la moustache.

 

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 07:25

 

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 13:33

Pourquoi suffit-il que j’évoque une seule petite fois la gastro –avec du dégoût plein la bouche, en plus- pour qu’elle débarque fatalement deux jours plus tard, alors que j’ai parlé de Johnny Depp plus souvent, toujours avec fantasme enthousiasme, et qu’il n’a jamais pointé sa belle gueule devant moi ?

La probabilité ? La poisse, ouais.

Enfin voilà. Après ce dernier article où je vous parlais de ma phobie des microbes, je viens de passer une semaine complète à contempler la cuvette de mes chiottes.

Mais pas que !

J’ai aussi lavé deux fois l’intégralité de la garde-robe d’Antoine qui se vidait lui aussi (oui bon ça va, ne fais pas ta chochotte, si tu cherches du glamour ici, c’est que tu es nouveau sur mon blog). J’ai tellement épongé, lessivé, désinfecté que mes mains sont plus rêches que du papier de verre. Je mets de la crème, mais il faudrait que je répète ce geste après chaque passage sous l’eau, et j’ai vraiment autre chose à foutre. En même temps, je m’égare ; qui se soucie de savoir que j’ai la caresse abrasive depuis 3 jours ?

Voilà, donc avec mon dernier article, j’avais encore raté une bonne occasion de me taire. Mais finalement, c’est mieux, vous n’aurez lu que la version soft de ce qui se passe dans une maison où l’hypocondriaque adulte ET malade doit gérer seule deux enfants malades aussi. Non parce que, je suis quand même pour la survie de l’espèce humaine. C’est juste que, quand je passe une semaine comme ça, je me dis que la reproduction de l’espèce, c’est bien, mais alors chez les autres, plutôt.

Et encore, avec le recul, j’ai envie de dire que ça aurait pu être pire. Arthur n’a pas été infecté par ce p%#*!n de virus de m&#*e.

Lui il a préféré la version infection urinaire. Dans le genre je me tiens les couilles et je hurle à la mort dès que j’ai envie de faire pipi (toutes les demi-heures, oui oui). Je vous passe les péripéties avec le médecin généraliste qui ne m’a pas confirmé le diagnostique et ne m’a pas non plus prescrit d’analyse d’urine à faire, ce qui nous a juste fait perdre 4 jours avant de commencer le traitement. Le pauvre, il a bien douillé, lui aussi.

Mais on est vendredi, il fait beau, le papa revient ce soir, et on voit enfin le bout du tunnel. Antoine a à peine vomi sa purée à midi, et Arthur tousse à en envoyer un poumon sur son tapis de jeu, mais ça va.

Ça va.

Ça va aller.

Ça va forcément aller mieux, à un moment… !

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Mes loutres

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 14:02

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L’autre jour, je me faisais charrier par mon boucher qui disait que de nos jours, « deux enfants et on est débordé ». La cliente fidèle qui venait d’entrer, toute frêle sous le poids de ses –allez, voyons large– 80 balais confirme, ayant eu elle-même 6 garçons et 7 filles. Le boucher m’adresse un regard narquois…« Découpe ta bidoche et fais pas chier » me vient à la bouche, mais je suis une fille polie (putain, c’est juste un dérivé de la virgule, ce n’est pas un gros mot, donc ça ne compte pas) et je me contente de sourire connement, la petite main d’Arthur au chaud dans la mienne.

Alors non, avec mes deux broutilles d’enfants, je ne peux pas me permettre de dire que je suis débordée. Je suis simplement incommodée, pour parler comme dans l’temps. Parfois incommodée puissance dix mille, mais ça va. Je gère.

Par contre, plusieurs fois depuis que je suis maman, j’ai eu l’occasion de remarquer un truc, c’est que les enfants sont des révélateurs. Des révélateurs de tout !  Dès qu’un enfant agrandit la famille (qui n’était composée que du couple jusque là) par exemple, tu découvre ton conjoint d’une toute autre manière. Bonnes ou mauvaises, ça te réserve toujours des surprises. Mais là n’est pas le sujet !...

Avec l’arrivée d’un enfant, disais-je, tu réalises surtout ce qui se cachait au fond de toi et qui n’attendait que le brailleur en puissance pour te sauter à la face.

Et moi, ben je crois que je suis hypocondriaque.

Hypocondriaque modérée ; je n’ai pas le Vidal caché sous mon lit, hein.

Le verdict m’est tombé dessus ce matin, alors même que je me disais qu’à 26 ans, il serait temps de faire un check-up régulièrement. Pour être sure.

Parce que dès que j’ai un pet de travers, c’est sur, c’est une gastro, c’est l’appendicite, c’est ma tumeur au cerveau, enfin c’est quelque chose qui va m’empêcher d’être dispo pour mes fils. C’est l’angoisse, ça me file la gerbe, je suis oppressée par des visions d’horreur, des scénarios catastrophe ; bref, je panique, quoi.

En même temps, faut voir à quoi ressemble le quotidien. Entre celui qui régurgite partout où il passe et laisse à côté de lui des flaques grumeleuses ; qui puent le digéré et la bile quelque soit l’heure du jour ; qui remplit ses couches dès qu’il a finit de manger ; qui a toujours les bronches encombrées ou la conjonctive inflammée (ça se dit pas ? et alors ?) ; et puis celui qui renifle pour signifier qu’il veut qu’on le mouche, qui jette ses mouchoirs dans le chiotte, qui me tousse dessus, qui essuie ses crottes de nez dans ses tee shirts, qui apprend la propreté et fait trois gouttes sur le pot (quand il vise bien) toutes les dix minutes, franchement, je suis en première ligne face aux bactéries.

Je sais pas d’où vous sortez que les bébés ça sent bon, parce qu’ici, sauf à l’heure du bain, ça sent la mort. Et les mauvaises odeurs, moi, j’y suis sensible. Surtout à jeun le matin. Alors à moins de vivre avec un masque sur le nez, comme en cas de grippe A (mais au bout de dix minutes, j’étouffe), je ne vois pas comment éviter d’avoir la nausée à chaque change de couche bien lestée, à chaque rot d’Antoine en plein dans mes narines, à chaque « caca pot-pot » qu’Arthur porte à bout de bras, partout derrière moi, fièrement, le slip au chevilles ; ou encore à chaque tee shirt que je dois quitter en évitant de me foutre du vomi plein les cheveux.

Je ne supporte même plus de regarder un film d’horreur tellement je prends tout au premier degré, maintenant.

Enfin voilà, moi je suis sûre que c’est Jules Romain qui a raison : « Les gens biens portants sont des malades qui s’ignorent » Et je vous conseille ce film, d’après la pièce du susnommé, Knock ou le triomphe de la médecine, avec le formidable Louis Jouvet. C’est un bijou !

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 17:28

Commençons l’année avec un peu de légèreté! (non, il n’y a pas que de la légèreté sur mon blog ! Qui a dit ça ?!) (Eh non, 2011 ne m’a pas changée, tu vois, toujours la même petite rigolote…)

Aujourd’hui est un grand jour. C’est le moment du coming out, celui où je vous dis toute la vérité, rien que la vérité.

Oui, parce que je me sens bien avec vous. Depuis 3 ans que j’écris ce blog, nous avons su établir une relation de confiance. Moi dans mes élucubrations, et vous dans vos silences… [mais non pas toi…les autres !]

Alors c’est décidé, je ne veux plus le moindre petit secret encombrant entre nous.

C’est pourquoi, je dois vous parler d’une collection de dvd que j’ai, bien rangée dans ma bibliothèque ; et que je dépoussière de temps en temps…

…Attention, révélation :

Je possède l’intégralité de la série américaine Buffy contre les vampires.

Pour les rares qui n’ont pas éteint leur ordinateur suite à cette découverte, j’annonce tout de suite la couleur, ce qui va suivre n’est pas très objectif, ni constructif, puisque je n’ai jamais suivi aucune autre série qui me permettrait d’établir des comparaisons, et de baser mon jugement sur des critères à peu près valables.

La série, je l’ai découverte comme tout le monde, à la télé.

Prise en cours de route, j’ai raté un paquet d’épisodes et toute la dernière saison (ils tombaient le samedi soir, dans la Trilogie du samedi, et à 16 ans, même si je n’étais pas la fille la plus populaire du lycée, j’avais quand même une vie). David Boreanaz était un peu mon fantasme, et Sarah Michelle Gellar la femme la plus chanceuse du monde, forcément.

 

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En l’an 2000, on ne parlait pas encore de téléchargement illégal, et encore moins de visionnage en streaming, ma seule solution pour voir tous ces épisodes manqués, c’était de commencer une collection. C’est mon amoureux d’alors qui a déclenché les hostilités en m’offrant une saison en cassette vidéo. Moins convaincus, mes parents ont malgré tout suivi le mouvement le noël suivant, dans la version dvd.

C’est 5 ans plus tard, exilée à Aix-en-Provence pour mes études, que j’ai fini de compléter ma collec’. Une copine m’avait fait découvrir ce super petit magasin qui proposait, à des prix vraiment cassés, dvd, cd et autres jeux vidéo. J’ai acheté les deux saisons qui me manquaient, et je n’ai jamais aussi vite parcouru les 2.5 km qui me séparaient de ma chambre d’étudiante.

Fidèle à ma réputation d’excessive compulsive, j’ai alors repris tous les épisodes depuis la première saison, et je les ai enchainés.

Il faut comprendre qu’au tout début, quand j’avais 15 ans et que je découvrais la série, j’étais en pleine identification : des histoires de lycée, d’amitiés, d’amour, de parents incompréhensifs… Le tout traduit en français, version complètement aseptisée et insipide, revue et corrigée par des traducteurs formatés par la chaîne détentrice des droits de diffusion, et ayant pour devoir de cibler ma tranche d’âge tout en s’assurant la bénédiction de nos parents. Je n’étais donc qu’une fan de base.

Avec les dvd, et donc la version originale, j’ai complètement redécouvert cette série. Même les épisodes que j’avais déjà vu en français ont prit un tout autre sens, et bien plus de profondeur. J’étais un tout petit peu plus vieille, mais la sauce a prit quand même. Encore plus, j’ai envie de dire.

Et c’est là que commence un long argumentaire, justifiant pourquoi je ne suis pas qu’une ado attardée, et après lequel, normalement, on doit se dire qu’en fait, je suis trop géniale d’aimer cette série, parce que Buffy contre les vampires, c’est vraiment intelligent et réfléchi !

Oui, parce que j’ai découvert à quel point cette série est aboutie. Travaillée. Fouillée. Bardée de références.

D’ailleurs, des sociologues et des philosophes reconnaissent l’importance de cette série dans la culture populaire. (Si c’est pas de l’argument béton, ça, déjà…) (Mais attend, reste encore, ça monte en puissance, tu vas voir !) Dans certaines universités la série fait même l’objet d’études, notamment de son esthétique et ses effets sociaux (et non pas spéciaux), dixit Sandra Laugier (philosophe)qui résume la chose comme ça : « C'est LE feuilleton important : non seulement parce que c'est une série vraiment culte, avec des millions de spectateurs et des milliers de fans, même 7 ans après la fin de la série, et qu'elle nourrit maintenant l'imaginaire de films et de nouvelles séries (True Blood), de romans, mais aussi parce qu'elle est immergée dans la culture populaire, renvoyant à la musique pop, à la BD, aux mythologies populaires sur les vampires, à la comédie ado high school, à la comédie romantique, au slasher movie (film d'horreur cheap)... C'est une sorte d'encyclopédie. »

Alors moi, les références, je ne les ai pas toutes, de même qu’il me manque des clefs pour analyser la série à la façon des intellectuels. Je ne vois pas des métaphores dans chaque épisode, ni des interprétations derrière toutes les situations portées à l’écran. Et je m’en cogne, en même temps. N’empêche, j’ai déjà du regarder 5 ou 6 fois l’intégralité de la série, sans jamais me lasser (sauf certains épisodes, mais sur les 144, ce n’est pas très significatif !).

 

Alors finalement, pour moi, qu’est-ce que c’est, Buffy contre les vampires ?

C’est la revanche d’une fille blonde au QI normal qui ne meurt pas atrocement à la douzième minute du film qui fait peur.

C’est un scénario bateau sur une tueuse de vampire (Buffy) et sa bande d’amis (le scooby-gang [méga référence à Scooby-Doo et sa bande de chasseurs de fantômes !], dont le noyau dur est composé de Willow, Alexander et Giles, le bibliothécaire observateur de Buffy) qui vivent à Sunnydale, sur la Bouche de l’Enfer, et qui affrontent épisodes après épisodes des démons, des apocalypses, et autres prophéties diaboliques.

C’est l’évolution de ce groupe sur sept années (sept saisons). Chaque épisode se suffit à lui-même, tout en faisant avancer l’histoire centrale différente chaque année, mais qui est symbolisée par «  la montée en puissance puis la défaite d'un puissant antagoniste . » (wikipédia)

Buffy contre les vampires, C’est la création du merveilleux producteur Joss Whedon (coscénariste du premier Toy Story) (allez faites un effort pour donner une chance à ma série, j’essaie de trouver des arguments crédibles, Toy Story c’est pas rien, non ?!)

Joss Whedon qui fait partie des réalisateurs sur lesquels on élabore des réflexions sur l'ambition intellectuelle des séries TV. 

Joss Whedon qui s’exprime avec tous ses collaborateurs dans les différents bonus de ma collection et que même tu te dis : «  wha mais ça existe, des gars comme ça aux Etats-Unis ? » Parce que ce mec, avec ses allures de nerd, il assume cet amour de la culture pop dénigrée par beaucoup, mais il fait ça avec intelligence ; il joue avec toutes ses/ces références. Et au final, avec son équipe de scénaristes, ils font de chaque épisode une petite bombe de série B pleine d’humour et de codes, avec des dialogues vraiment bons et authentiques. Ce qui participe à faire de Buffy contre les vampires une bonne série.

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La dernière fois que je me suis dis : « allez, c’est repartit, je reprends une fois de plus la série depuis le début » c’était après la naissance d’Arthur. Il fallait que je brûle des calories sur mon vélo d’appart’, et joindre l’utile à l’agréable était nécessaire si je comptais éliminer au moins le biscuit de tous les Déli’choc que j’engouffrais. Sans Buffy devant moi, je n’aurais jamais pédalé plus de dix minutes d’affilé. Même si après des heures et des heures de pédalage intensif, je peux vous dire que le vélo, ça ne fait pas de miracle.

Cette fois là, j’ai même investit dans un cahier de brouillon (le grand luxe !), pour noter, épisode après épisode, mes répliques favorites, les petits défauts de montages (la perche qui dépasse en haut à gauche, le foulard qui est dans les cheveux et puis qui disparaît…), les musiques, etc… 96 pages, le cahier de brouillon, quand même… !

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Et malgré tout ça, je refuse de me qualifier de fan. Je n’ai jamais été à l’affût de la moindre info concernant la série, les produits dérivés, les séries parallèles, les je ne sais quoi encore. C’est en écrivant cet article que je viens d’apprendre, par exemple, qu’une saison 8 est sortie en bande dessinée (si quelqu’un veut m’offrir le premier tome en version originale, d’ailleurs, qu’il se fasse connaître !!) (Mais non, je ne suis pas fan, je suis curieuse, c’est tout !)

Bref, avant que je m’égare à vous parler de mon témoignage, j’en étais aux personnages.

Les personnages, je les aime tous. Ce sont eux qui apportent la majorité des références dites « populaires » puisque cette culture fait clairement partie de leur quotidien, de leur identité, dans la série. Mon cahier de brouillon est remplit de réparties poilantes qui font d’eux des personnages attachants. Présentations :

Buffy, la tueuse de vampire. L’élue aux forces surnaturelles qui lui permettent de combattre les forces démoniaques. La blonde ni trop intelligente ni trop conne, la jeune femme qui a peur que ses super pouvoirs soient un répulsif à mec étant donnée sa force surnaturelle (heureusement, quand on sort avec un vampire on ne se pose pas trop la question). Buffy est en fait une fille ordinaire, préoccupée par les garçons, la mode, les sorties, et qui, comme toute fille ordinaire, doit essuyer des échecs, rester digne face aux humiliations de Cordélia, la fille la plus populaire du lycée, et ne pas désobéir à sa mère.

-          we thought you were a myth (Maggy Walsh)

-          well, you were myth-taken (!)(Buffy)

 

Willow, meilleure amie de Buffy. L’introvertie intellectuelle à l’humour incompris (comme moi !). C’est l’adepte des jeux de mots et autres exercices de diction : « i’ts a doodle (gribouillage). I do doodle, you too, you do doodle too » Elle est aussi geek, très imprégnée par la sorcellerie (dont elle sera addict, saison 6…), et se révèle lesbienne après des années d’amour sans retour avec Alexander, et un premier amour avec Oz.

-          She didn’t even touch her pumpkin. It’s a freak with no face…

Xander (Alex), le meilleur ami de Willow, amoureux de Buffy, sans réciprocité. Le seul du groupe qui n’ai pas une particularité en lien avec l’occulte. C’est un personnage naïf et qui multiplie les gaffes, du fait de son absence totale de subtilité, mais il répond toujours présent et s’appuie sur l’humour dans toutes les situations. Avec les filles il entretient des relations chaotiques ; normal, c’est un adolescent garçon dans toute sa splendeur.

-          Man, Buffy! My whole life just flashed before my eyes!...I gotta get me a life!

Rupert Giles, le bibliothécaire du lycée, qui est avant tout l’observateur de Buffy, celui qui est là pour former et guider la tueuse de vampire. C’est la figure paternaliste, surtout pour Buffy qui ne vit qu’avec sa mère. C’est aussi l’anglais so british (Buffy le soupçonne d’avoir porté des couches en tweed lorsqu’il était bébé) qui refuse toute forme de progrès et ne jure que par les livres. Il est donc celui qui apporte toutes les informations sur la démonologie dans la série. Déstabilisé par l’adolescente typiquement américaine qu’est Buffy, il s’attache malgré tout très vite à elle, et malgré son côté « cul-serré » Giles est un personnage super drôle et touchant. On apprend saison 2 qu’il a eu une jeunesse bien plus rock’n’roll que ce qu’il veut bien laisser paraître. Et au fil des saisons, il prend plus d’ampleur, et d’assurance, tout en gardant son flegme, jusqu’à devenir le propriétaire d’une boutique de magie.

-          Shelve them correctly and we can finish (Giles)

-          I don’t get your crazy system (Xander)

-          My system? it’s called the alphabet.(Giles)

Anya, ex démon vengeur des femmes bafouées, elle perd ses pouvoirs et redevient humaine. Elle est à l’origine de nombreuses situations cocasses dans la série car elle est d’une franchise sans failles, très sarcastique, et qu’elle ignore tout des rapports sociaux, des bonnes ou mauvaises façon de se comporter en public. Elle est extrêmement vénale.  Elle devient la petite-amie de Xander et les autres du groupe sont forcés de l’accepter.

-          Capitalism. A free market dependent on the exchange of goods for curency. A system of symbiotic beauty. (Anya)

Angel, le premier amour de Buffy. Le vampire à qui les bohémiens ont rendu l’âme, pour le punir d’avoir tué une des leurs. Son amour avec Buffy est impossible puisqu’un seul instant de bonheur total lui ferait perdre son âme (et donc il redeviendrait un méchant vampire gniark gniark gnirak). Ce qui arrive d’ailleurs à la saison 2 lorsqu’ils couchent ensemble. Angel est la cause de beaucoup de souffrance pour Buffy ainsi que pour le reste du Scooby-gang, si bien qu’à la fin de la saison 3, quand il s’en va pour de bon, on est tous bien content !

Pas de super réplique d’Angel, et toc !

Spike. LE méchant vampire qui arrive au début de la saison 2 et qui jure de boire le sang de la tueuse. Jusqu’au jour où il réalise qu’en fait, il est amoureux d’elle. Ce qui est très incongru. Haha ! Bref.  Spike est un vampire atypique, c’est un personnage violent -le mauvais garçon de la série- mais qui est ultra-sensible lorsqu’il s’agit de ses amours. Il a un sens de l’humour très caustique, et ne manque jamais une occasion d’user de sarcasmes avec les autres personnages. D’origine britannique, il s’intéresse beaucoup à la culture (pop) et y fait souvent référence. Concernant son style punk, il dit même que Billy Idol lui a piqué son style et sa coiffure peroxydée, dans un des épisodes. Il aime grignoter, et picoler, c’est un excessif, impulsif et impatient, mais qui, loin d’être idiot, a toujours des analyses fine sur les comportements et les relations humaines. Je l’aime ! Il me fait mourir de rire.

-          I have to get to work (Xander)

-          yeah, delivering melted cheese on bread, doing your part to keep America constipated.(Spike)

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Restent tous les personnages important aussi mais que je ne ferais que citer parce que sinon vous allez mourir d’ennui, vous pauvre laïques…

Faith, la deuxième tueuse, qui bascule très vite du côté obscur de la force.

Dawn, la petite sœur de Buffy, qui n’apparaît qu’à partir de la saison 5 (ce qui a bien déstabilisé tous les adeptes de la série, je pense).

Joyce Summers, la mère de Buffy.

Drusilla, le grand amour de Spike, très pieuse avant de devenir vampire, sa transformation l’a rendue à moitié folle, vampire ou pas, elle a toujours été un peu clairvoyante, et ça fait d’elle un personnage dangereux.

Cordelia Chase, la fille superficielle et égocentrique du lycée, la pom-pom girl homecoming queen, qui considère Buffy et sa bande comme une équipe de loosers, mais qui finit par sortir avec Xander. Même si elle n’est jamais vraiment aimée par le scooby-gang, elle intègre vraiment le groupe, jusqu’à la fin de la saison 3 et donc la fin du lycée, dans l’histoire.

Daniel Osborne dit « Oz », le guitariste d’un groupe qui passe souvent au Bronze, le club où se retrouvent tous les jeunes de Sunnydale. Le petit-ami de Willow. C’est aussi un loup-garou, trois nuits par mois. Il s’en va à la quatrième saison pour contrôler cette partie de lui.

Tara, la petite amie de Willow, arrive dès la saison 4, juste après Oz. Elle pratique aussi la sorcellerie, à un degré moins important que Willow.

Riley Finn, assistant d’un prof de la fac le jour, et impliqué dans l’initiative, un groupe militaire gouvernemental secret crée pour combattre les démons, la nuit. Petit-ami de Buffy en saison 4.

Voilà, sorties de leur contexte, mes petites répliques n’auront surement aucun effet sur vous, mais rien que de me replonger dans mon cahier, je rigole toute seule.

Et puis j’en ai quand même quelques unes concernant les références à la culture populaire avec laquelle je vous bassine depuis cent lignes, ça me démange trop, il faut que je les cite :

-          Identifiy yourself! (Kendra, une autre tueuse, avec un pantaloon rose flashy)

-          Back off, Pink Ranger! This is my friend (Buffy)

(Les Power Rangers, quand même!! Mon enfance !)

-          Help me out here, Spock; I don’t speak loser (Spike)

(En référence à Star Trek dont les méchants geeks de la saison 6 sont fans absolus. Tout comme Xander, qui s’en défend)

-          Wait for Faith (Wesley)

-          That could be hours! The girl makes Godot look punctual.

(En attendant Godot, pièce de théâtre de Samuel Beckett)

-          The next thing I know: it’s raining monsters (buffy)

-          Hallelujah! (xander)

(It’s raining men, chanson de The Weather Girls)

Alooooors?! Avouez que ça donne envie!

Et encore, je ne vous ai pas parlé de tous ces petits plus qui font de cette série, une série culte, que j’aime d’amour et que je porterais toujours dans mon cœur (c’est beau, quand je m’épanche, non ?)

Je vous l’ai dis plus haut, Joss Whedon il a le souci du détail, et de la perfection. De l’originalité, aussi ; et il fallait bien ça, pour tenir 7 saisons. C’est comme ça que de temps en temps, il y a un petit truc qui fait toute la différence : côté musique, il y a des invités surprise, des vrais musiciens de groupes indépendants, de style pop et rock, qui jouent le jeu de monter sur la scène du Bronze (la boîte branchée de Sunnydale) et qui parfois même ont une réplique. Parmi eux, Four Star Mary (qui reviennent régulièrement puisqu’ils représentaient les membres du groupe d’Oz, le petit ami de Willow), Blink-182, Aimee Mann, The Dandy Wahrols, Cibo Matto et K’s Choice, pour les plus connu qui restent pas très connu, mais qui donnent vraiment une ambiance très underground à la série.

Et puis surtout, il y a des épisodes atypiques, qui sortent un peu du cadre, et qui font aussi que le tout gagne en qualité.

Il y a l’épisode muet (Hush, saison 4), où toute la ville perd la voix suite à l’arrivée des Gentlemen, des démons qui ont besoin de cœurs humains pour un rituel. Sur les deux-tiers de l’épisode, il n’y a donc que la musique d’ambiance, et c’est le seul épisode où j’ai bien flippé ma race, quand même.

gentlemen3

 

Il y a celui qu’on ne présente plus, que beaucoup de non-initiés à la série connaissent aussi… Pour célébrer le centième épisode de la série, Joss Whedon en a fait une comédie musicale (Once more, With feeling, saison 6), où tous les personnages poussent la chansonnette, sous l’influence d’un démon interprété par Hinton Battle. Tout a été revu pour cet épisode, le générique comprit, et il a été entièrement réalisé par Joss Whedon qui a même composé et écrit les chansons. Superbe épisode.

Superstar, saison 4, est un épisode qui remanie aussi complètement le générique, puisque le personnage principal n’est plus Buffy, mais Jonathan, LA star internationale qui réussit dans tous les domaines, sans supers pouvoirs mais qui détruit les démons mieux que la tueuse, avec qui il fait équipe. En réalité, Jonathan est le garçon du lycée que personne ne remarque jamais, celui qui a tenté de se suicider dans la saison 3, et qui invoque un démon pour changer tout ça. C’est un épisode rigolo où tous sont fans de lui. Jonathan qui a joué dans Matrix, qui a inventé l’Internet, et qui remplace les Dieux du Stade sur un calendrier.

Et aussi cet épisode génial (Normal again, saison 6) où Buffy est sujette à des hallucinations et qu’ elle se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique où sa vie de tueuse n’est rien qu’un délire schyzophrénique duquel elle ne pourrait sortir qu’en tuant ses amis imaginaires (Willow, Alex, Dawn et tous les autres). Le doute est semé jusque pour les téléspectateurs, forcément, et c’est troublant.

Enfin voilà, quoi, Buffy, c’est bien !

Merci à toi, auditoire patient et compréhensif. Faute avouée à moitié pardonnée, non ?

Et puis…quel-est ton petit secret, à toi ? (Promis ça ne sortira pas de ce blog !)

buffy

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 07:44

 Il aura les yeux verts. Comme moi !

 yeux

C’est évident, non ?

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 13:56

 

La quiche des rois

 

Cette histoire se passe un dimanche de grand soleil.

Il y avait un papa, une maman, deux petits garçons, et de la pâte feuilletée dans le frigo.

C’était l’hiver, il faisait très beau mais il faisait bien froid, et tous les gens étaient des machines à vapeur qui exprimaient par la bouche des petits nuages blanc.

Le matin, pendant que le papa jouait avec ses enfants, la maman envisageait la confection d’une galette. 15 jours après le passage des rois, c’était le moment ou jamais, d’après elle.

C’était une maman gâteau que rien ne décourageait. Ni les refus obstinés de son fils à vouloir goûter ne serait-ce qu’un seul de ses desserts, ni même l’absence d’enthousiasme du papa toujours plus alléché par un plat de trippes à la mode de Caen que part des sucreries faites maison.

C’était une maman bien trop gourmande mais qui n’était pas née avec un rouleau à pâtisserie dans la main. Et comme le disait si bien ce vieil adage : « rien ne sert de répondre à l’appel du sucre si on ne sait pas d’abord compter les œufs. » Malheureusement, cette maman n’avait pas fait suffisamment d’études pour comprendre le sens de cette formule ; et avec une recette approximative, elle s’enferma dans sa cuisine et s’affaira.

Son petit monde l’attendant pour sortir au parc, elle faisait vite, et malgré ses doutes sur les quantités et l’apparence incertaine de la garniture, elle versa le tout sur la pâte feuilletée préalablement étalée. Elle dû très vite oublier sa fierté et appeler à l’aide quand elle vit le tout dégouliner. Le papa eût une idée, la première de la journée, et la galette finit dans un moule, pour contenir ses envies de liberté. Le four branché, il ne restait plus qu’à s’en aller en laissant derrière eux les rimes en « é ».

Quelle joie de prendre un bain de soleil, quand tant de jours gris avaient ponctués leur quotidien depuis janvier. Quel bonheur doux et léger de voir tous ces parents heureux de pousser leurs bambins sur la balançoire, de les encourager à glisser sur le grand toboggan, de faire leurs premiers pas hésitant, de rire ensemble… Quelle merveille que la vie, et les dimanches en famille ! Dans une envolée lyrique devant tant de bonheurs simples et beaux, la maman avait même failli étreindre le grand marronnier majestueux en criant « merci la vie ! » Seule sa grande timidité avait pu l’empêcher d’un tel débordement de bons sentiments.

De même que seul le froid les avait obligés à quitter le parc, tellement l’ennui ne faisait pas partie de cette journée.

Quand ils pénétraient dans leur appartement, une odeur délicieuse avait envahi les lieux. La maman se sentait fière, et le papa osait même une petite remarque gourmande. Faisant fi de l’aspect surprenant de la galette, sitôt les deux parts dans les assiettes, ils avaient enfourné une première bouchée. La maman, qui avait toujours détesté l’omelette, en resta là, n’ayant plus que le goût de l’échec, et du gâchis dans le fond du gosier. Le papa, après avoir demandé combien d’œufs avaient été cassés, fini sa part, et même la deuxième tout juste entamée. Devant cet étrange engouement, et les assiettes vides, la maman avait eu la confirmation que le papa ne serait jamais diplomate avec elle puisque la conclusion à l’heure du thé, et alors que tant de souvenirs culinaires lui revenaient en mémoire ; c’était bien que jamais le papa n’avait été sensible à sa cuisine, sauf en cas de gros ratés.

galette

 

P.S : Ce texte est surement bourré de fautes d’orthographe, tellement je suis nulle avec le subjonctif imparfait…mais non je déconne, je voulais dire avec le conditionnel bien sur !

P.S encore : j’avais déjà raconté un Carnage über sucré , souvenez-vous…

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 12:33

 

Articles-3 8793 copie

 

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 12:42

 

 

bonne année 2011'

 

Je vous la souhaite sans hivers, sans bronchiolites, sans slips souillés ni cacas dans le fond de la baignoire, sans nez qui coulent, sans eczéma, sans toux, sans réveils la nuit, sans caprices, sans hurlement…sans enfants ?

Ou alors avec beaucoup d’abnégation.

Et je reviens viiiite (avant le mois prochain, j’espère) !

 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 17:25

Antoine, 8 mois et demi, des éclats de rires plein la bouche.

Sur une musique des Rita Mitsouko bien sur.

 

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